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Allianz Trade vient de mettre à jour son scénario économique mondial et régional. La croissance économique mondiale devrait légèrement ralentir en 2024 (+2,4% après +2,7% en 2023), avant de repartir de l’avant en 2025 (+2,8%). Une situation impactée surtout par le ralentissement de l’activité aux États-Unis, où la croissance est attendue l’année prochaine à +1,4% (contre +2,4% en 2023), mais également en zone euro, avec une croissance économique estimée à +0,8% (contre +0,5% en 2023).
Pour le Maroc, le spécialiste international de l’assurance-crédit table sur une augmentation d’environ 3,2% du PIB, en ligne avec les nouvelles projections de Bank Al-Maghrib. Ce léger rebond par rapport à 2023 sera favorisé essentiellement par les dépenses publiques et les investissements bruts, devant les dépenses de consommation et les exportations nettes. Selon les experts d’Allianz Trade, le taux de croissance de 2024 se situera, néanmoins, au-dessous de la moyenne enregistrée entre 2015 et 2019. Le Maroc fera également moins que la moyenne du continent africain (+3,4%), mais mieux que celle du Moyen-Orient (2,3%).
La tendance sera particulièrement prononcée aux États-Unis, avec un recul de l’inflation attendu de 3,3 points en 2024 (3,8% contre 7,1% en 2023) et de 3 points en zone euro (2,5% contre 5,5% en 2023).
«Dans ce contexte, Allianz Trade estime que les banques centrales effectueront leur pivot plus tôt que prévu, à l’été 2024, mais de manière très progressive et précautionneuse afin de ne pas relancer un nouveau cycle inflationniste. D’ici fin 2024, Allianz Trade prévoit que les taux atteindront 4,5% aux États-Unis, 3,5% en zone euro et 4,5% au Royaume-Uni», est-il indiqué.
Rappelons que pour Bank Al-Maghrib, l’inflation devrait enregistrer une nette baisse pour se situer autour de 2,4% en 2024 et 2025. Et aux yeux des experts de Fitch, la Banque centrale doit maintenir le taux directeur à 3% l’année prochaine, en raison notamment du différentiel de taux d’intérêt négatif avec la Banque centrale européenne.
Pour le Maroc, le spécialiste international de l’assurance-crédit table sur une augmentation d’environ 3,2% du PIB, en ligne avec les nouvelles projections de Bank Al-Maghrib. Ce léger rebond par rapport à 2023 sera favorisé essentiellement par les dépenses publiques et les investissements bruts, devant les dépenses de consommation et les exportations nettes. Selon les experts d’Allianz Trade, le taux de croissance de 2024 se situera, néanmoins, au-dessous de la moyenne enregistrée entre 2015 et 2019. Le Maroc fera également moins que la moyenne du continent africain (+3,4%), mais mieux que celle du Moyen-Orient (2,3%).
Inflation : 2,4% au Maroc contre une moyenne mondiale de 4,6%
Par ailleurs, face au ralentissement de la demande et à un effet de base positif sur l’énergie et les produits alimentaires, la désinflation gagne du terrain. Selon Allianz Trade, l’inflation mondiale devrait s’établir à 4,6% fin 2024, soit un recul de 2 points par rapport à fin 2023 (6,6%). Un nouveau recul est attendu en 2025, cette fois de 1 point (3,6%).La tendance sera particulièrement prononcée aux États-Unis, avec un recul de l’inflation attendu de 3,3 points en 2024 (3,8% contre 7,1% en 2023) et de 3 points en zone euro (2,5% contre 5,5% en 2023).
«Dans ce contexte, Allianz Trade estime que les banques centrales effectueront leur pivot plus tôt que prévu, à l’été 2024, mais de manière très progressive et précautionneuse afin de ne pas relancer un nouveau cycle inflationniste. D’ici fin 2024, Allianz Trade prévoit que les taux atteindront 4,5% aux États-Unis, 3,5% en zone euro et 4,5% au Royaume-Uni», est-il indiqué.
Rappelons que pour Bank Al-Maghrib, l’inflation devrait enregistrer une nette baisse pour se situer autour de 2,4% en 2024 et 2025. Et aux yeux des experts de Fitch, la Banque centrale doit maintenir le taux directeur à 3% l’année prochaine, en raison notamment du différentiel de taux d’intérêt négatif avec la Banque centrale européenne.
