Le tribunal administratif d’Agadir a rendu, jeudi 25 septembre, un jugement en première instance favorable aux étudiants de l’École Nationale des Sciences Appliquées (Ensa) qui avaient contesté leurs résultats de la session de printemps. La juridiction a ordonné que les intéressés conservent leurs sièges au sein de l’établissement jusqu’au prononcé d’une décision sur le fond. Le jugement, assorti de l’exécution provisoire, autorise les étudiants à reprendre immédiatement le chemin des amphithéâtres.
Cette décision intervient dans un contexte de crise prolongée. L’annonce des résultats de la session de printemps avait en effet provoqué une onde de choc : 169 étudiants avaient été déclarés en situation d’échec, dont 47 exclus définitivement. Cette situation avait suscité une vive contestation de la part des étudiants et de leurs familles, qui ont dénoncé des irrégularités dans la correction des copies, des dysfonctionnements dans la gestion des notes et un manque de concertation avec leurs représentants.
Alerté par l’ampleur de la mobilisation, le ministère de l’Enseignement supérieur avait dépêché une commission d’inspection centrale à l’ENSA d’Agadir. Cette mission avait conduit une série d’entretiens avec la direction pédagogique, des membres du corps professoral et des responsables de filières. Elle avait également procédé à l’examen des procès-verbaux de jurys, des relevés de notes et des copies d’examen. Les premières observations faisaient état d’une absence de grille d’évaluation harmonisée et de disparités notables entre disciplines, certains étudiants obtenant la note maximale dans certaines matières et des résultats très faibles dans d’autres.
Lors de l’audience, le directeur par intérim de l’école a confirmé que quatre enseignants étaient impliqués dans le problème. « Certains ont volontairement retardé l’envoi des notes au-delà des délais réglementaires », a-t-il déclaré.
Dans l’attente d’une décision sur le fond, ce jugement permet aux étudiants de reprendre leur formation et réaffirme que la transparence des évaluations reste un principe essentiel pour garantir l’égalité des chances et préserver la crédibilité des diplômes de l’enseignement supérieur public.
Cette décision intervient dans un contexte de crise prolongée. L’annonce des résultats de la session de printemps avait en effet provoqué une onde de choc : 169 étudiants avaient été déclarés en situation d’échec, dont 47 exclus définitivement. Cette situation avait suscité une vive contestation de la part des étudiants et de leurs familles, qui ont dénoncé des irrégularités dans la correction des copies, des dysfonctionnements dans la gestion des notes et un manque de concertation avec leurs représentants.
Alerté par l’ampleur de la mobilisation, le ministère de l’Enseignement supérieur avait dépêché une commission d’inspection centrale à l’ENSA d’Agadir. Cette mission avait conduit une série d’entretiens avec la direction pédagogique, des membres du corps professoral et des responsables de filières. Elle avait également procédé à l’examen des procès-verbaux de jurys, des relevés de notes et des copies d’examen. Les premières observations faisaient état d’une absence de grille d’évaluation harmonisée et de disparités notables entre disciplines, certains étudiants obtenant la note maximale dans certaines matières et des résultats très faibles dans d’autres.
Lors de l’audience, le directeur par intérim de l’école a confirmé que quatre enseignants étaient impliqués dans le problème. « Certains ont volontairement retardé l’envoi des notes au-delà des délais réglementaires », a-t-il déclaré.
Dans l’attente d’une décision sur le fond, ce jugement permet aux étudiants de reprendre leur formation et réaffirme que la transparence des évaluations reste un principe essentiel pour garantir l’égalité des chances et préserver la crédibilité des diplômes de l’enseignement supérieur public.
