Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a annoncé l’ouverture des inscriptions pour le concours d’accès au cycle de qualification des cadres enseignants, session novembre 2025. Les candidatures doivent être déposées exclusivement en ligne, sur le portail officiel du ministère, du 30 octobre au 13 novembre 2025 à 16h30.
Ce concours constitue l’une des principales portes d’entrée vers la profession d’enseignant au Maroc. Il est encadré par les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF), en coordination avec les Académies régionales d’éducation et de formation (AREF).
Cette décision répond à une revendication portée depuis plusieurs années au Parlement et dans la société. Reste une question essentielle : cinq ans de plus suffisent-ils vraiment à combler les attentes ? Le ministre Mohamed Saad Berrada avait déjà esquissé sa position, évoquant la nécessité de « concilier ouverture et efficacité ».
Il avance lui-même les chiffres : 80% des candidats admis ont moins de 25 ans, et le taux de réussite chute au-delà de 30 ans. Mais, reconnaît-il, le débat dépasse les statistiques. « Le métier d’enseignant doit rester ouvert, mais il doit aussi garantir la qualité du recrutement », insiste-t-il.
Ce parcours alternera cours théoriques, ateliers pratiques et stages d’immersion dans les établissements publics, sous la supervision d’inspecteurs et de formateurs pédagogiques. À l’issue de la formation, les candidats recevront un certificat de qualification professionnelle, condition préalable à leur recrutement définitif dans la région d’affectation.
Ce concours constitue l’une des principales portes d’entrée vers la profession d’enseignant au Maroc. Il est encadré par les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF), en coordination avec les Académies régionales d’éducation et de formation (AREF).
Âge limite : 35 ans au lieu de 30
Introduite en 2021 sous le mandat de Chakib Benmoussa, la limite d’âge de 30 ans pour accéder aux concours d’enseignement avait suscité de vives réactions parmi les jeunes diplômés et les syndicats de l’éducation. Beaucoup y voyaient une mesure trop restrictive, ne tenant pas compte du parcours souvent long des étudiants ou des reconversions professionnelles. Quatre ans plus tard, le ministère dirigé par Mohamed Saad Berrada opère un ajustement en portant cette limite à 35 ans.Cette décision répond à une revendication portée depuis plusieurs années au Parlement et dans la société. Reste une question essentielle : cinq ans de plus suffisent-ils vraiment à combler les attentes ? Le ministre Mohamed Saad Berrada avait déjà esquissé sa position, évoquant la nécessité de « concilier ouverture et efficacité ».
Il avance lui-même les chiffres : 80% des candidats admis ont moins de 25 ans, et le taux de réussite chute au-delà de 30 ans. Mais, reconnaît-il, le débat dépasse les statistiques. « Le métier d’enseignant doit rester ouvert, mais il doit aussi garantir la qualité du recrutement », insiste-t-il.
19.000 postes à pourvoir dans toutes les régions
Le concours met en jeu 19.000 postes budgétaires, répartis entre :- 3.383 pour le cycle primaire, dont 1.000 dédiés à l’enseignement de l’amazigh ;
- 12.926 pour le collège, dans des disciplines comme l’arabe, le français, l’anglais, les mathématiques, l’histoire-géographie ou les sciences ;
- 2.691 pour le lycée, couvrant notamment la philosophie, l’informatique, la technologie appliquée et l’éducation physique.
Les principales conditions d’accès
Pour être admis à postuler, le candidat doit :- être de nationalité marocaine ;
- être âgé de 35 ans au maximum à la date du concours ;
- être titulaire d’une licence ou d’un diplôme équivalent reconnu par les autorités compétentes ;
- et être apte physiquement à l’exercice du métier d’enseignant.
Calendrier général de la session 2025
Le concours se déroulera selon le calendrier suivant :- 22 novembre 2025 : épreuves écrites nationales ;
- 27 novembre : publication des résultats de l’écrit ;
- du 2 au 11 décembre : épreuves orales ;
- 16 décembre : proclamation des résultats finaux ;
- du 18 au 20 décembre : inscription des lauréats admis dans les CRMEF ;
- 22 décembre : démarrage officiel de la formation.
Les épreuves du concours
Les candidats seront évalués à travers deux volets :- une épreuve commune, portant sur les fondements du système éducatif marocain, la pédagogie et la psychologie de l’éducation ;
- une épreuve spécifique, axée sur la discipline choisie (langues, sciences, humanités, arts, sport...).
Une formation professionnalisante avant l’affectation
L’admission finale repose sur la moyenne pondérée des épreuves écrites, orales et pratiques. Les lauréats suivront ensuite un cycle de formation professionnalisant d’une année académique au sein des Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF).Ce parcours alternera cours théoriques, ateliers pratiques et stages d’immersion dans les établissements publics, sous la supervision d’inspecteurs et de formateurs pédagogiques. À l’issue de la formation, les candidats recevront un certificat de qualification professionnelle, condition préalable à leur recrutement définitif dans la région d’affectation.
Chaque lauréat devra s’engager à exercer dans la région assignée pendant une durée minimale fixée par le ministère, dans le cadre de la politique de stabilité du corps enseignant.
Le ministère souligne que toute fraude, information erronée ou falsification de documents entraînera l’exclusion immédiate du concours. Les convocations et résultats seront publiés exclusivement sur les sites officiels du ministère et des académies régionales.
