Trois jeunes ingénieurs marocains viennent de hisser le drapeau du Royaume sur la scène mondiale en remportant deux médailles d’or lors de la Semaine Internationale de l’Innovation IWA 2025 aux États-Unis. Un triomphe qui consacre un projet pensé pour sauver des vies, un drone de sauvetage maritime capable de réduire le délai d’intervention en cas de noyade à seulement deux minutes.
L’idée a germé face à un constat alarmant. L’été 2025 a déjà vu près de 14.000 cas de noyade enregistrés sur les plages marocaines, rappelant que chaque minute perdue peut coûter une vie. Refusant de se résigner, Moad Es-sraoui, Salah Bouhlal et Mohamed Kerroum, étudiants en 3ᵉ année à la Faculté des Sciences et Techniques de Settat (Université Hassan Premier), ont décidé de mettre leur talent au service de la sécurité des baigneurs.
Sous la supervision de leur professeur Aziz Hraiba, ils ont conçu un drone capable de patrouiller sur plusieurs kilomètres de littoral. Relié au maître-nageur par un écran de contrôle installé sur une station au sol, le dispositif repère les mouvements désordonnés ou les frappements dans l’eau et déclenche immédiatement une alerte. En quelques secondes, il largue une bouée auto-gonflable qui se déploie dès qu’elle touche l’eau. La victime peut alors s’y accrocher en attendant l’arrivée du sauveteur. « La principale cause de décès dans les noyades, c’est le retard de sauvetage... Notre système réduit ce délai critique de huit minutes à seulement deux », explique Moad Es-saroui dans un entretien accordé à LE MATIN.
Le projet se distingue également par son coût particulièrement abordable. Alors qu’une bouée de ce type coûte environ 3.000 dirhams sur le marché, l’équipe a réussi à concevoir un système similaire pour moins de 200 dirhams, le rendant à la fois plus efficace, plus économique et facilement déployable par les services de la protection civile. Le jeune ingénieur souligne que cette dimension sociale est essentielle : « Rendre cette technologie accessible incarne notre ambition de la voir d’abord déployée sur toutes les plages marocaines avant de s’étendre à l’international...C’est pour nous l’espoir concret de faire reculer le nombre de noyades ».
Ce succès n’est pas un coup d’éclat isolé. En moins de deux ans, les trois ingénieurs ont cumulé douze prix nationaux et internationaux, faisant rayonner leur université et leur pays. Leur double médaille d’or à l’IWA 2025, accompagnée des titres Star of United States et Star of Japan, représente l’apogée de ce parcours prometteur.
Portés par cet élan, les lauréats ont présenté une deuxième innovation : une machine 4-en-1 regroupant impression 3D, usinage CNC, gravure laser et dessin automatisé. Cet appareil, expliquent-ils, « permet de concrétiser des projets complexes avec une grande précision et une efficacité remarquable ».
Ces trois jeunes incarnent une jeunesse marocaine qui met la science et la technologie au service du bien commun. Leurs innovations, salué au Maroc comme à l’international, démontre l’excellence et le potentiel de cette génération. Il reste à espérer que le soutien nécessaire leur sera apporté pour que cette flamme, loin de s’éteindre, continue d’éclairer l’avenir du pays.
L’idée a germé face à un constat alarmant. L’été 2025 a déjà vu près de 14.000 cas de noyade enregistrés sur les plages marocaines, rappelant que chaque minute perdue peut coûter une vie. Refusant de se résigner, Moad Es-sraoui, Salah Bouhlal et Mohamed Kerroum, étudiants en 3ᵉ année à la Faculté des Sciences et Techniques de Settat (Université Hassan Premier), ont décidé de mettre leur talent au service de la sécurité des baigneurs.
Sous la supervision de leur professeur Aziz Hraiba, ils ont conçu un drone capable de patrouiller sur plusieurs kilomètres de littoral. Relié au maître-nageur par un écran de contrôle installé sur une station au sol, le dispositif repère les mouvements désordonnés ou les frappements dans l’eau et déclenche immédiatement une alerte. En quelques secondes, il largue une bouée auto-gonflable qui se déploie dès qu’elle touche l’eau. La victime peut alors s’y accrocher en attendant l’arrivée du sauveteur. « La principale cause de décès dans les noyades, c’est le retard de sauvetage... Notre système réduit ce délai critique de huit minutes à seulement deux », explique Moad Es-saroui dans un entretien accordé à LE MATIN.
Le projet se distingue également par son coût particulièrement abordable. Alors qu’une bouée de ce type coûte environ 3.000 dirhams sur le marché, l’équipe a réussi à concevoir un système similaire pour moins de 200 dirhams, le rendant à la fois plus efficace, plus économique et facilement déployable par les services de la protection civile. Le jeune ingénieur souligne que cette dimension sociale est essentielle : « Rendre cette technologie accessible incarne notre ambition de la voir d’abord déployée sur toutes les plages marocaines avant de s’étendre à l’international...C’est pour nous l’espoir concret de faire reculer le nombre de noyades ».
Ce succès n’est pas un coup d’éclat isolé. En moins de deux ans, les trois ingénieurs ont cumulé douze prix nationaux et internationaux, faisant rayonner leur université et leur pays. Leur double médaille d’or à l’IWA 2025, accompagnée des titres Star of United States et Star of Japan, représente l’apogée de ce parcours prometteur.
Portés par cet élan, les lauréats ont présenté une deuxième innovation : une machine 4-en-1 regroupant impression 3D, usinage CNC, gravure laser et dessin automatisé. Cet appareil, expliquent-ils, « permet de concrétiser des projets complexes avec une grande précision et une efficacité remarquable ».
Ces trois jeunes incarnent une jeunesse marocaine qui met la science et la technologie au service du bien commun. Leurs innovations, salué au Maroc comme à l’international, démontre l’excellence et le potentiel de cette génération. Il reste à espérer que le soutien nécessaire leur sera apporté pour que cette flamme, loin de s’éteindre, continue d’éclairer l’avenir du pays.
