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Le médiateur de la République française décoré

Le médiateur de la République française, Jean-Paul Delevoye, a été décoré du Ouissam alaouite de l'ordre de commandeur que S.M. le Roi Mohammed VI a bien voulu lui accorder, lors d'une cérémonie organisée mardi soir au siège de l'ambassade du Maroc en France.

Le médiateur de la République française décoré
Pour M. Delevoye, seul le Maroc pouvait recevoir cette capacité de réunir les ombudsmans du bassin méditerranéen. (Photos :www.mediateur-republique.fr/ fr.wikipedia.org)
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M'hamed Iraki, Wali Al Madhalim, a indiqué que cette distinction traduit la solide amitié qui lie S.M. le Roi Mohammed VI au Président français, Nicolas Sarkozy et les relations étroites existant entre les peuples marocain et français.

"C'est aussi une reconnaissance pour les efforts inlassables que vous avez entrepris sur les plans régional et international en matière de sauvegarde des droits de l'Homme dans leur acception la plus large", a-t-il lancé à l'adresse du récipiendaire.

Il a également salué l'appui que M. Delevoye apporte aux institutions des médiateurs, sa défense des principes de justice et d'équité ainsi que sa bienveillante attitude vis-à-vis des chantiers entrepris au Maroc en matière de démocratisation et de respect des droits de l'Homme.

Dans une déclaration à la presse, Jean-Paul Delevoye s'est dit "extrêmement touché et ému" par cette distinction qui lui a été accordée par S.M. le Roi, relevant qu'elle représente pour lui une force de symbole d'un dialogue multiculturel très prometteur pour la paix dans le monde.

"Cette distinction va me donner de la force pour la poursuite de nos relations privilégiées et la réussite des chantiers que nous avons ouverts ensemble. J'en mesure le poids, j'en mesure l'honneur et j'en mesure surtout la responsabilité", a-t-il dit, notant qu'il avait pu mesurer à quel point S.M. le Roi Mohammed VI avait le souci de concilier la tradition, qui fait la force d'un peuple, et la modernité, qui lui assure son avenir.

"Nos cultures peuvent s'enrichir mutuellement et nourrir la tolérance à condition que nous combattions la désespérance et que nous puissions offrir un espace d'écoute et de respect pour chaque individu", a souligné le Médiateur de la République française, relevant que la réunion des médiateurs et ombudsmans des pays de la Méditerranée, qui s'est déroulée du 8 au 10 novembre dernier à Rabat, était "la plus émouvante et la plus importante".

Pour M. Delevoye, seul le Maroc pouvait recevoir cette capacité de réunir les ombudsmans du bassin méditerranéen.

"C'est une idée extrêmement importante pour le Royaume du Maroc, pour le bassin méditerranéen et pour la relation franco-marocaine", a-t-il indiqué, rappelant que tous les participants à cette rencontre ont jugé utile de multiplier ces lieux d'échange et de dialogue entre les cultures, les religions et les institutions du bassin méditerranéen.

Qualifiant cette réunion de grande réussite, il a fait savoir que les médiateurs du bassin méditerranéen ont pris la décision de mettre en place, à Rabat, un institut de formation des institutions Ombudsmans, annonçant que le premier séminaire de formation se tiendra à la seconde quinzaine de mai.

Il a, par ailleurs, souligné que l'institution de Wali Al Madhalim au Maroc est impressionnante par l'autorité dont elle jouit, par les moyens dont elle dispose et par le soutien dont elle bénéficie, pour faire avancer la bonne gouvernance et le respect des droits de l'Homme.

"Je crois que dans un monde qui peut basculer dans la régression ou dans la modernité, le Maroc est un pôle d'équilibre sur lequel il faut bien s'appuyer pour faire en sorte qu'au Maghreb, dans le bassin méditerranéen nous puissions retrouver cette capacité de dialogue, d'échange et de respect", a-t-il conclu.

Ancien ministre de la fonction publique, M. Delevoye a exercé les fonctions de conseiller régional, de député et de sénateur.

Il a également présidé l'association des maires de France, charge à laquelle il a été reconduit à trois reprises, ainsi que plusieurs commissions dont celle chargée de préparer le bilan de la décentralisation et de proposer les amendements nécessaires au renforcement des capacités locales.

Il a dirigé en outre l'élaboration de bon nombre de rapports officiels notamment celui concernant l'intégration sociale et territoriale.
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