Vainqueur des deux dernières éditions, Bettini est devenu le point de repère de la course arc-en-ciel, son inévitable favori.
D'autant qu'à 34 ans, le Toscan, qui présente le palmarès le plus riche du peloton dans les courses d'un jour, a expliqué qu'il voulait faire "un ultime numéro" dans ce Championnat du monde.
"Le Mondial, c'est un peu ma course", a déclaré Bettini, qui a remporté les deux dernières éditions, à Salzbourg (Autriche) en 2006 et Stuttgart (Allemagne) en 2007.
"Ces derniers mois, j'ai beaucoup réfléchi. Et puis, l'idée a fait son chemin, simplement, et j'ai décidé d'arrêter ma carrière, avec beaucoup de sérénité", a expliqué l'Italien.
"Comme on dit, j'espère que cette décision sera juste. J'y ai beaucoup pensé ces derniers jours, et n'ai pas trouvé de ‘contre-indications'", a-t-il continué.
"C'est le plus grand coureur de l'époque récente dans les courses d'un jour", se plaît à dire le commissaire technique italien, Franco Ballerini, en citant les qualités de finisseur, le sens de l'anticipation et la rouerie tactique de son compatriote.
En cas de succès, Bettini égalerait le record de victoires partagé par quatre coureurs (Binda, Van Steenbergen, Merckx, Freire). Mais il serait le premier à gagner trois fois de suite le rendez-vous mondial.
Titré à trois reprises entre 1999 et 2004, Freire possèderait seul le record s'il imposait sa pointe de vitesse dans l'hippodrome de Varèse, transformé en stadium de cyclisme pour l'occasion.
Venu en voisin depuis la bourgade suisse où il réside, l'Espagnol apprécie l'air de l'Italie -il a gagné les deux derniers Mondiaux disputés dans la péninsule !- et sait que le circuit peut lui convenir.
A condition de garder le contact sur la brutale accélération prévisible en fin de course, dans les deux derniers des quinze tours. "Je m'attends à une arrivée avec un groupe restreint", dit Freire.
Sur le circuit varésan, qui comporte deux montées, la seconde prolongée par un faux-plat à moins de 4 kilomètres de la ligne, l'Espagne et l'Italie, victorieuses de six des sept dernières éditions du Mondial (trois succès chacune), possèdent les clés de la course. Elles alignent d'autres coureurs susceptibles d'anticiper et de gagner.
C'est ce scénario qui s'était produit le mois dernier aux JO de Pékin. En Chine, Samuel Sanchez avait apporté l'or à l'Espagne, une nouvelle fois comblée cette saison, aux dépens de Davide Rebellin.
A Varèse, sur un parcours sensiblement moins sélectif mais usant avec de nombreuses relances, Alejandro Valverde d'un côté, Alessandro Ballan de l'autre, présentent le bon profil.
"Je suis prêt à attaquer", annonce le premier qui prévoit de se mettre au service de Freire si l'offensive échoue. "Si un coup part dans l'avant-dernier tour, à moi de jouer", répond en écho le deuxième, tout en laissant à Bettini la responsabilité de la "Squadra".
A un degré moindre, la Belgique adopte la même stratégie, multicartes. Avec, pour le sprint final, Tom Boonen, le seul à s'être glissé au palmarès (2005) dans ces années de domination italo-espagnole. Avec Philippe Gilbert, Nick Nuyens et Greg Van Avermaet pour partir de plus loin.
Les autres sélections nationales, puisque le Championnat du monde se dispute suivant cette formule en rupture avec l'habitude des équipes de marque -d'où le jeu compliqué des alliances-, misent sur le marquage attendu entre les groupes les plus forts.
"Nous n'avons pas à assumer le poids de la course", souligne Sylvain Chavanel, qui estime n'avoir rien à perdre à la tête de l'équipe de France. Andy Schleck pour le Luxembourg, Alexandre Kolobnev pour la Russie, Stefan Schumacher pour l'Allemagne, pour s'en tenir aux principaux challengers, sont dans le même cas.
Tous sont capables d'attaquer et tenir jusqu'à la ligne, en conclusion des 260 kilomètres, s'ils parviennent à sortir au sein d'un petit groupe. Les sprinteurs (Davis, Ciolek) sont prévenus avant même le départ de cette course qui marque les adieux au Mondial d'Erik Zabel (38 ans), trois fois présent sur le podium mais jamais sur la plus haute marche.
D'autant qu'à 34 ans, le Toscan, qui présente le palmarès le plus riche du peloton dans les courses d'un jour, a expliqué qu'il voulait faire "un ultime numéro" dans ce Championnat du monde.
"Le Mondial, c'est un peu ma course", a déclaré Bettini, qui a remporté les deux dernières éditions, à Salzbourg (Autriche) en 2006 et Stuttgart (Allemagne) en 2007.
"Ces derniers mois, j'ai beaucoup réfléchi. Et puis, l'idée a fait son chemin, simplement, et j'ai décidé d'arrêter ma carrière, avec beaucoup de sérénité", a expliqué l'Italien.
"Comme on dit, j'espère que cette décision sera juste. J'y ai beaucoup pensé ces derniers jours, et n'ai pas trouvé de ‘contre-indications'", a-t-il continué.
"C'est le plus grand coureur de l'époque récente dans les courses d'un jour", se plaît à dire le commissaire technique italien, Franco Ballerini, en citant les qualités de finisseur, le sens de l'anticipation et la rouerie tactique de son compatriote.
En cas de succès, Bettini égalerait le record de victoires partagé par quatre coureurs (Binda, Van Steenbergen, Merckx, Freire). Mais il serait le premier à gagner trois fois de suite le rendez-vous mondial.
Titré à trois reprises entre 1999 et 2004, Freire possèderait seul le record s'il imposait sa pointe de vitesse dans l'hippodrome de Varèse, transformé en stadium de cyclisme pour l'occasion.
Venu en voisin depuis la bourgade suisse où il réside, l'Espagnol apprécie l'air de l'Italie -il a gagné les deux derniers Mondiaux disputés dans la péninsule !- et sait que le circuit peut lui convenir.
A condition de garder le contact sur la brutale accélération prévisible en fin de course, dans les deux derniers des quinze tours. "Je m'attends à une arrivée avec un groupe restreint", dit Freire.
Sur le circuit varésan, qui comporte deux montées, la seconde prolongée par un faux-plat à moins de 4 kilomètres de la ligne, l'Espagne et l'Italie, victorieuses de six des sept dernières éditions du Mondial (trois succès chacune), possèdent les clés de la course. Elles alignent d'autres coureurs susceptibles d'anticiper et de gagner.
C'est ce scénario qui s'était produit le mois dernier aux JO de Pékin. En Chine, Samuel Sanchez avait apporté l'or à l'Espagne, une nouvelle fois comblée cette saison, aux dépens de Davide Rebellin.
A Varèse, sur un parcours sensiblement moins sélectif mais usant avec de nombreuses relances, Alejandro Valverde d'un côté, Alessandro Ballan de l'autre, présentent le bon profil.
"Je suis prêt à attaquer", annonce le premier qui prévoit de se mettre au service de Freire si l'offensive échoue. "Si un coup part dans l'avant-dernier tour, à moi de jouer", répond en écho le deuxième, tout en laissant à Bettini la responsabilité de la "Squadra".
A un degré moindre, la Belgique adopte la même stratégie, multicartes. Avec, pour le sprint final, Tom Boonen, le seul à s'être glissé au palmarès (2005) dans ces années de domination italo-espagnole. Avec Philippe Gilbert, Nick Nuyens et Greg Van Avermaet pour partir de plus loin.
Les autres sélections nationales, puisque le Championnat du monde se dispute suivant cette formule en rupture avec l'habitude des équipes de marque -d'où le jeu compliqué des alliances-, misent sur le marquage attendu entre les groupes les plus forts.
"Nous n'avons pas à assumer le poids de la course", souligne Sylvain Chavanel, qui estime n'avoir rien à perdre à la tête de l'équipe de France. Andy Schleck pour le Luxembourg, Alexandre Kolobnev pour la Russie, Stefan Schumacher pour l'Allemagne, pour s'en tenir aux principaux challengers, sont dans le même cas.
Tous sont capables d'attaquer et tenir jusqu'à la ligne, en conclusion des 260 kilomètres, s'ils parviennent à sortir au sein d'un petit groupe. Les sprinteurs (Davis, Ciolek) sont prévenus avant même le départ de cette course qui marque les adieux au Mondial d'Erik Zabel (38 ans), trois fois présent sur le podium mais jamais sur la plus haute marche.