"La recherche sur les cellules souches embryonnaires donne à la science biomédicale la capacité de démonter les mécanismes des maladies", explique le Dr Curt Civin, directeur du Centre de biologie des cellules souches à l'Université du Maryland (est), qualifiant de "grand jour" la décision de M. Obama.
Le président américain a signé lundi un décret revenant sur l'interdiction décidée en 2001 par son prédécesseur George W. Bush d'utiliser des fonds fédéraux pour financer des recherches sur de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires.
"Les cellules souches embryonnaires contiennent le logiciel de la vie... c'est fascinant", poursuit le Dr Civin, un des pionniers de ces recherches.
"Si nous savions comment chaque cellule dans le corps décide de devenir telle ou telle autre cellule, de ne pas se reproduire ou de ne pas se différencier comme les cellules cancéreuses... nous pourrions comprendre le mécanisme d'un grand nombre de maladies et trouver les moyens de les traiter ou de les prévenir", explique-t-il à l'AFP.
Les cellules souches embryonnaires ont la capacité de devenir n'importe quelles cellules du corps, cardiaques, pancréatiques ou cérébrales.
Elles pourraient potentiellement remplacer des cellules détruites du muscle cardiaque, du pancréas pour traiter le diabète ou nerveuses pour traiter la maladie de Parkinson ou restaurer la conductivité nerveuse dans la moelle épinière de personnes paralysées à la suite d'un accident.
Le Dr Cevin souligne que dans le cadre du plan de relance de M. Obama, dix milliards de dollars seront disponibles pour la recherche médicale dès septembre.
Pour le Dr Harold Varmus, directeur des conseillers pour la science et la technologie de la Maison Blanche, il faut "identifier le type de cellules souches pouvant le mieux être utilisées pour des thérapies à base cellulaire".
"Les cellules souches dérivées d'un embryon humain paraissent être les candidats les plus prometteurs mais il y a d'autres moyens de produire des cellules souches ressemblant aux cellules embryonnaires, dont les cellules souches adultes dites pluripotentes induites", a-t-il ajouté, interrogé sur CNN.
"Il s'agit de déterminer si ces cellules peuvent se substituer aux cellules souches embryonnaires humaines", a souligné le Dr Varmus, prix Nobel de médecine.
Ce décret "peut ouvrir la voie à des avancées médicales considérables pour traiter des maladies incurables jusqu'à présent", s'est réjoui le Dr Joshua Hare de l'Université de Miami (Floride, sud-est).
Le Dr Robert Lanza indique pour sa part que sa société, Advanced Cell Technology, à Worcester (Massachusetts, nord-est), "envisage de demander dès cet été son aval à l'Agence américaine des médicaments (FDA) pour un essai clinique d'une thérapie basée sur des cellules souches embryonnaires afin d'empêcher la cécité".
La levée de ces restrictions "ouvre une nouvelle ère dans la recherche sur les cellules souches", déclare-t-il dans un entretien à l'AFP.
"On ne peut pas imaginer combien de recherches importantes ont été bloquées à cause de ces restrictions", ajoute ce chercheur.
Le Dr Michael West, P.-D.G. de Biotime en Californie (ouest), estime que le potentiel médical des cellules embryonnaires permettra d'éviter une énorme crise budgétaire liée au vieillissement des "baby-boomers", en permettant de prévenir nombre de maladies ou de les traiter à moindres coûts.
Le président américain a signé lundi un décret revenant sur l'interdiction décidée en 2001 par son prédécesseur George W. Bush d'utiliser des fonds fédéraux pour financer des recherches sur de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires.
"Les cellules souches embryonnaires contiennent le logiciel de la vie... c'est fascinant", poursuit le Dr Civin, un des pionniers de ces recherches.
"Si nous savions comment chaque cellule dans le corps décide de devenir telle ou telle autre cellule, de ne pas se reproduire ou de ne pas se différencier comme les cellules cancéreuses... nous pourrions comprendre le mécanisme d'un grand nombre de maladies et trouver les moyens de les traiter ou de les prévenir", explique-t-il à l'AFP.
Les cellules souches embryonnaires ont la capacité de devenir n'importe quelles cellules du corps, cardiaques, pancréatiques ou cérébrales.
Elles pourraient potentiellement remplacer des cellules détruites du muscle cardiaque, du pancréas pour traiter le diabète ou nerveuses pour traiter la maladie de Parkinson ou restaurer la conductivité nerveuse dans la moelle épinière de personnes paralysées à la suite d'un accident.
Le Dr Cevin souligne que dans le cadre du plan de relance de M. Obama, dix milliards de dollars seront disponibles pour la recherche médicale dès septembre.
Pour le Dr Harold Varmus, directeur des conseillers pour la science et la technologie de la Maison Blanche, il faut "identifier le type de cellules souches pouvant le mieux être utilisées pour des thérapies à base cellulaire".
"Les cellules souches dérivées d'un embryon humain paraissent être les candidats les plus prometteurs mais il y a d'autres moyens de produire des cellules souches ressemblant aux cellules embryonnaires, dont les cellules souches adultes dites pluripotentes induites", a-t-il ajouté, interrogé sur CNN.
"Il s'agit de déterminer si ces cellules peuvent se substituer aux cellules souches embryonnaires humaines", a souligné le Dr Varmus, prix Nobel de médecine.
Ce décret "peut ouvrir la voie à des avancées médicales considérables pour traiter des maladies incurables jusqu'à présent", s'est réjoui le Dr Joshua Hare de l'Université de Miami (Floride, sud-est).
Le Dr Robert Lanza indique pour sa part que sa société, Advanced Cell Technology, à Worcester (Massachusetts, nord-est), "envisage de demander dès cet été son aval à l'Agence américaine des médicaments (FDA) pour un essai clinique d'une thérapie basée sur des cellules souches embryonnaires afin d'empêcher la cécité".
La levée de ces restrictions "ouvre une nouvelle ère dans la recherche sur les cellules souches", déclare-t-il dans un entretien à l'AFP.
"On ne peut pas imaginer combien de recherches importantes ont été bloquées à cause de ces restrictions", ajoute ce chercheur.
Le Dr Michael West, P.-D.G. de Biotime en Californie (ouest), estime que le potentiel médical des cellules embryonnaires permettra d'éviter une énorme crise budgétaire liée au vieillissement des "baby-boomers", en permettant de prévenir nombre de maladies ou de les traiter à moindres coûts.