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Une fable romanesque aux couleurs locales

Le film «Moussem Lamchaoucha», projeté dimanche en compétition officielle du Festival national du film (FNF), entraîne le spectateur d'emblée dans une ambiance chaleureuse et sentimentale chère aux fables romanesques, tout en s'imprégnant fortement de traditions et thèmes typiquement marocains.

Une fable romanesque aux couleurs locales
«Moussem Lamchaoucha», entraîne le spectateur d'emblée dans une ambiance chaleureuse aux fables romanesques. (Photo : www.savecinemasinmarocco.com)
Pour son premier long métrage, le réalisateur Mohamed Ahed Bensouda porte à l'écran certes une histoire d'amour inachevée, mais réhabilite également des pratiques culturelles tombées dans l'oubli, notamment un sport de combat très ancien appelé «Lamchaoucha», pratiqué à l'occasion des fêtes religieuses.

L'histoire se déroule à Fès au 19e siècle. Slimane (Hicham Bahloul), un jeune menuisier intègre, et la radieuse Saâdia (Rim Chmaâou), fille du grand marchand de viande séchée Haj Lamfadel (Hamidou), se vouent un amour sincère et tentent de couronner leur belle histoire par le mariage, mais ils devront compter avec les ambitions du turbulent Tabokh (Abdellah Ferkous), marchand de bétail et redoutable lutteur Mchaouchi.

Tabokh voulant s'emparer de Saâdia, Slimane n'a d'autre choix que de l'affronter sur l'arène de Lemchaoucha. Il doit d'abord passer par un long processus d'entraînement et d'initiation aux règles et techniques de cet art martial marocain.

Dans ce film, fortement applaudi par le public du Festival, les personnages sont dépeints sans ambiguïté. Les rôles des bons et des méchants sont soigneusement délimités et servis par un casting réussi, et la trame du film, pleine de soubresauts, tient en haleine le spectateur jusqu'au dernier plan.

Une cinquantaine d'acteurs et quelque 5.000 figurants ont participé à ce long métrage, marqué par l'intérêt particulier accordé aux décors et costumes qui servent à placer le film dans un cadre historique, et qui a bénéficié d'une avance sur recette du Centre cinématographique marocain et de l'appui de l'Association pour le 1200e anniversaire de la Fondation de Fès.

Mohamed Ahd Bensouda a, déjà, signé plusieurs courts métrages, dont, «Le silence violé» (1993), «La jarre» (2003), «la vitrine» (2004), «Souffrance» (2004) et «Le Cadeau du Baptême» (2005). Il est également l'auteur d'un long métrage télévisé pour 2M, «L'ombre du loup» (2005).

Quinze réalisations participent à la compétition officielle du long métrage de cette 11ème édition du FNF. Il s'agit, outre «Moussem Lamchaoucha», de «Ahmed Gassiaux» d'Ismael Saidi, «Allo 15» de Mohamed Lyounssi, «Les gars du bled» de Mohamed Ismail, «Châtiment» de Hicham Aayne Al Hayat, «Chroniques blanches» d'Abdelkrim Derkaoui, «Destins Croisés» de Driss Chouika, «Ex Chamkar» de Mahmoud Frites, «Fissures» de Hicham Ayouch, «La grande villa» de Latif Lahlou, «Les oubliés de l'histoire» de Hassan Benjelloun, «Pégase» de Mohamed Mouftakir, «Terminus des anges» de Narjiss Nejjar, Mohamed Mouftakir et Hicham Lasri, «The man who sold the world» de Souhail et Imad Noury et «Dès l'aube» de Jilali Ferhati.
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