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Il y a trente six ans, le Maroc récupère les provinces du Sud au lendemain de la glorieuse Marche verte, un évènement fort de communion nationale et de liesse populaire qui allait devenir l'un des plus marquants dans les annales de l'histoire du Royaume et du combat national pour le parachèvement de l'indépendance du Maroc et la consécration de son intégrité territoriale.
C'est en effet, le 6 novembre 1975 que des milliers de volontaires, hommes et femmes, des différentes couches sociales représentatives de toutes les régions du Royaume ont répondu à l'appel de feu S.M. Hassan II pour entreprendre cette Marche pacifique en vue de libérer le Sahara marocain du joug de l'occupant espagnol.
Depuis, les provinces du Sud ont connu, grâce à la sollicitude Royale, un essor substantiel et constant, induit par un effort d'investissement colossal et une forte volonté d'ériger cette partie du Royaume en un modèle réussi de développement intégré pour le bien-être et la prospérité de la population locale.
Cette marche grandiose du progrès engagée dans les provinces du Sud durant toutes les années qui ont suivi la glorieuse Marche verte, a complètement transformé la région, jadis une immense étendue de dénuement total, en un espace dynamique de croissance économique, de progrès social et d'essor culturel dans le cadre d'une approche cohérente qui répond aux aspirations des habitants, tout en veillant à assure toutes les conditions de développement, de stabilité et de dignité dans cette partie du Royaume.
Profondément déstructurées et sous-équipées au lendemain de leur retour à la mère-patrie, les provinces du Sud, ont en effet, focalisé les efforts d'aménagement et de développement tous azimuts pour combler le déficit enregistré en matière d'infrastructures de base, résorber l'habitat vétuste et insalubre, répondre aux besoins et demande en services des habitants et asseoir les bases du développement local durable.
La création de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume traduit une fois de plus la détermination de faire de ces provinces un pôle d'investissement et un modèle de développement régional intégré pour le bien-être et la prospérité des habitants de cette région.
C'est ainsi que le rythme de développement de ces provinces est passé à une cadence supérieure avec de nouveaux programmes et projets de grande ampleur se déclinant par la rénovation et la requalification urbaine, la restructuration des habitations, l'amélioration et l'extension du réseau des routes, la création de nouveaux services publics, l'implantation d'entreprises et l'accompagnement social des habitants.
Dans cette même perspective, les villes de Laâyoune, de Dakhla et de Boujdour ont été déclarées au cours des trois dernières années, villes sans bidonvilles à la faveur de programmes d'habitat réalisés dans cette région du Royaume.
Dans le secteur de l'eau, l'Etat n'a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire les besoins des habitants locaux en cette denrée vitale à travers des investissements estimés à 2,192 milliards durant la période 1975-2010, ce qui a permis d'assurer l'approvisionnement en eau à 100% en milieu urbain et à 98% en milieu rural.
En vue de désenclaver la région et d'assurer son interconnexion avec les autres régions du Royaume, l'Etat a procédé à la réalisation d'une série d'actions pour la construction et la réhabilitation de plus de 3.000 km de routes pour un investissement de plus de 3,5 milliards de DH.
Pour rappel, les provinces du Sud comptaient à la date de son retour dans le giron de la mère-patrie un réseau routier ne dépassant pas70 km.
Le même bond quantitatif a été enregistré dans les secteurs de l'enseignement, du sport et de la jeunesse dans les provinces du sud à la faveur de la réalisation d'une série de projets concernant notamment la construction et l'équipement de 90 écoles et de 52 collèges et lycées, outre l'ouverture de stades de football, de salles couvertes, de pistes d'athlétisme, de centres socio-sportifs, de terrains de proximité, aux côtés des Maisons de jeunes, des centres d'éducation et de formation et des établissements de Dar Taliba et Dar Talib, en plus de complexes culturels et des médiathèques.
Le secteur de la santé a, de son côté, connu une évolution notoire avec le développement des infrastructures hospitalières dans ces provinces qui disposent désormais d'un ensemble de centre de santé et de huit hôpitaux, répartis sur les différents villes, contre un seul hôpital en 1975 à Laâyoune.
Au regard de son rôle dans le dynamique de développement local, le secteur de la pêche a focalisé un effort particulier à travers le lancement d'un programme d'envergure de structuration et de qualification de points de débarquements de la pêche artisanale pour une enveloppe budgétaire de près de 915 millions de DH en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail des marins pêcheurs, et valoriser les produits de la mer.
Parallèlement, le secteur des ports dans les provinces du sud a bénéficié d'investissements publics importants estimés à plus de 2 milliards de DH.
Ces efforts d'investissement, qui ont érigé la région en bonne position à l'échelle nationale en matière de développement, ont été confortés par les actions inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Ce grand chantier qui attache une attention particulière à la résorption des déficits sociaux, s'est décliné au niveau des provinces du Sud, durant la période de 2005-2010 par 400 projets, dotés d'une enveloppe budgétaire de près de 450 millions de DH.
Cet effort de rénovation urbaine et de consolidation des équipements socio-économiques sera conforté au cours des prochaines années à la faveur des programmes de développement en cours d'exécution, ainsi que des facilités d'investissement offertes au profit des investisseurs.
Le renforcement de l'infrastructure, l'éradication de l'habitat insalubre, la consolidation des équipements collectifs et des zones industrielles, l'appui aux projets sociaux et de proximité, la promotion de l'investissement, la création dans chaque région de pépinières d'entreprises dans le tourisme, l'industrie, l'artisanat, l'agriculture, l'élevage, représentent autant de projets majeurs en cours de réalisation et visant à créer plus de prospérité et de progrès pour l'ensemble de ces régions.
Ces avancées qui s'inscrivent en droite ligne des Hautes Orientations Royales visant l'édification d'un Maroc moderne, revêtent une signification plus marquée grâce aux acquis réalisés au profit des populations des provinces du Sud, acquis qui ne manqueront pas d'être renforcés en perspective de la mise en place d'une régionalisation avancée.
C'est en effet, le 6 novembre 1975 que des milliers de volontaires, hommes et femmes, des différentes couches sociales représentatives de toutes les régions du Royaume ont répondu à l'appel de feu S.M. Hassan II pour entreprendre cette Marche pacifique en vue de libérer le Sahara marocain du joug de l'occupant espagnol.
Depuis, les provinces du Sud ont connu, grâce à la sollicitude Royale, un essor substantiel et constant, induit par un effort d'investissement colossal et une forte volonté d'ériger cette partie du Royaume en un modèle réussi de développement intégré pour le bien-être et la prospérité de la population locale.
Cette marche grandiose du progrès engagée dans les provinces du Sud durant toutes les années qui ont suivi la glorieuse Marche verte, a complètement transformé la région, jadis une immense étendue de dénuement total, en un espace dynamique de croissance économique, de progrès social et d'essor culturel dans le cadre d'une approche cohérente qui répond aux aspirations des habitants, tout en veillant à assure toutes les conditions de développement, de stabilité et de dignité dans cette partie du Royaume.
Profondément déstructurées et sous-équipées au lendemain de leur retour à la mère-patrie, les provinces du Sud, ont en effet, focalisé les efforts d'aménagement et de développement tous azimuts pour combler le déficit enregistré en matière d'infrastructures de base, résorber l'habitat vétuste et insalubre, répondre aux besoins et demande en services des habitants et asseoir les bases du développement local durable.
La création de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume traduit une fois de plus la détermination de faire de ces provinces un pôle d'investissement et un modèle de développement régional intégré pour le bien-être et la prospérité des habitants de cette région.
C'est ainsi que le rythme de développement de ces provinces est passé à une cadence supérieure avec de nouveaux programmes et projets de grande ampleur se déclinant par la rénovation et la requalification urbaine, la restructuration des habitations, l'amélioration et l'extension du réseau des routes, la création de nouveaux services publics, l'implantation d'entreprises et l'accompagnement social des habitants.
Dans cette même perspective, les villes de Laâyoune, de Dakhla et de Boujdour ont été déclarées au cours des trois dernières années, villes sans bidonvilles à la faveur de programmes d'habitat réalisés dans cette région du Royaume.
Dans le secteur de l'eau, l'Etat n'a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire les besoins des habitants locaux en cette denrée vitale à travers des investissements estimés à 2,192 milliards durant la période 1975-2010, ce qui a permis d'assurer l'approvisionnement en eau à 100% en milieu urbain et à 98% en milieu rural.
En vue de désenclaver la région et d'assurer son interconnexion avec les autres régions du Royaume, l'Etat a procédé à la réalisation d'une série d'actions pour la construction et la réhabilitation de plus de 3.000 km de routes pour un investissement de plus de 3,5 milliards de DH.
Pour rappel, les provinces du Sud comptaient à la date de son retour dans le giron de la mère-patrie un réseau routier ne dépassant pas70 km.
Le même bond quantitatif a été enregistré dans les secteurs de l'enseignement, du sport et de la jeunesse dans les provinces du sud à la faveur de la réalisation d'une série de projets concernant notamment la construction et l'équipement de 90 écoles et de 52 collèges et lycées, outre l'ouverture de stades de football, de salles couvertes, de pistes d'athlétisme, de centres socio-sportifs, de terrains de proximité, aux côtés des Maisons de jeunes, des centres d'éducation et de formation et des établissements de Dar Taliba et Dar Talib, en plus de complexes culturels et des médiathèques.
Le secteur de la santé a, de son côté, connu une évolution notoire avec le développement des infrastructures hospitalières dans ces provinces qui disposent désormais d'un ensemble de centre de santé et de huit hôpitaux, répartis sur les différents villes, contre un seul hôpital en 1975 à Laâyoune.
Au regard de son rôle dans le dynamique de développement local, le secteur de la pêche a focalisé un effort particulier à travers le lancement d'un programme d'envergure de structuration et de qualification de points de débarquements de la pêche artisanale pour une enveloppe budgétaire de près de 915 millions de DH en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail des marins pêcheurs, et valoriser les produits de la mer.
Parallèlement, le secteur des ports dans les provinces du sud a bénéficié d'investissements publics importants estimés à plus de 2 milliards de DH.
Ces efforts d'investissement, qui ont érigé la région en bonne position à l'échelle nationale en matière de développement, ont été confortés par les actions inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Ce grand chantier qui attache une attention particulière à la résorption des déficits sociaux, s'est décliné au niveau des provinces du Sud, durant la période de 2005-2010 par 400 projets, dotés d'une enveloppe budgétaire de près de 450 millions de DH.
Cet effort de rénovation urbaine et de consolidation des équipements socio-économiques sera conforté au cours des prochaines années à la faveur des programmes de développement en cours d'exécution, ainsi que des facilités d'investissement offertes au profit des investisseurs.
Le renforcement de l'infrastructure, l'éradication de l'habitat insalubre, la consolidation des équipements collectifs et des zones industrielles, l'appui aux projets sociaux et de proximité, la promotion de l'investissement, la création dans chaque région de pépinières d'entreprises dans le tourisme, l'industrie, l'artisanat, l'agriculture, l'élevage, représentent autant de projets majeurs en cours de réalisation et visant à créer plus de prospérité et de progrès pour l'ensemble de ces régions.
Ces avancées qui s'inscrivent en droite ligne des Hautes Orientations Royales visant l'édification d'un Maroc moderne, revêtent une signification plus marquée grâce aux acquis réalisés au profit des populations des provinces du Sud, acquis qui ne manqueront pas d'être renforcés en perspective de la mise en place d'une régionalisation avancée.
