Le président Bachar Al-Assad a félicité lundi l'armée syrienne, au lendemain de la mort de 139 personnes dans une offensive militaire massive qui a suscité de vives condamnations internationales et des demandes d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.
«Je salue chaque (soldat) et le félicite à l'occasion du 66e anniversaire de la création de l'armée arabe syrienne (...) qui défend ses droits face aux plans agressifs qui nous visent», a affirmé Al-Assad lors d'une allocution, selon l'agence officielle Sana.
«Vous tous représentez l'orgueil et la fierté», a-t-il lancé faisant fi des réactions internationales horrifiées après une des journées les plus sanglantes depuis le début du mouvement de protestation le 15 mars.
«Je suis absolument certain que nous sommes capables (...) de faire échouer ce nouvel épisode du complot bien ourdi, qui vise à morceler la Syrie, en prélude à la division de la région entière en petits Etats qui se battent entre eux», a martelé Al-Assad.
Depuis le début de la révolte, les autorités accusent des «groupes armés» et des «terroristes» de répandre le chaos dans le pays, en s'infiltrant parmi les manifestants et en usant de la violence.
Dimanche, lors d'une intervention massive dans les villes rebelles du pays, l'armée et les forces de sécurité syriennes ont tué 139 personnes, dont cent à Hama, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de bilans de plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme.
Le pouvoir tente depuis plusieurs semaines de soumettre Hama, théâtre d'immenses manifestations contre le pouvoir. Cette ville est un symbole de la lutte contre le régime depuis la répression en 1982 d'une révolte des Frères musulmans, qui avait fait 20.000 morts.
Rami Abdel Rahmane a été «l'un des jours les plus sanglants» depuis le début de la révolte, a affirmé le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, joint par téléphone en Grande-Bretagne.
Lundi, deux civils ont encore été tués à l'aube à Hama, a-t-il indiqué.
Depuis le début de la contestation, la répression a fait quelque 2.000 morts, dont plus de 1.600 civils, selon les ONG.
La télévision publique syrienne, citant le ministère de l'Intérieur, a de son côté affirmé que «huit policiers ont été tués lors d'affrontements dimanche à Hama avec des groupes terroristes armés» qui ont «ouvert le feu sans discrimination dans la ville pour terrifier les habitants».
«Toutes les informations faisant état de l'entrée de chars à Hama sont sans fondement», a-t-elle ajouté.
Le Président américain, Barack Obama s'est dit «horrifié» par les événements en cours et a assuré que Washington allait chercher à isoler un peu plus Damas. L'Italie et l'Allemagne ont réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu, tandis que le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a demandé «davantage de pression internationale» sur la Syrie.
Hague a, néanmoins, rejeté la possibilité d'une action militaire sous l'égide des Nations unies.
Les «conditions ne sont pas réunies» pour une intervention, a confirmé le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a demandé que le Conseil de sécurité de l'Onu agisse sans tarder pour mettre fin aux violences en Syrie.
«Il est temps pour le Conseil de sécurité de prendre une position claire sur la nécessité de mettre fin à la violence», a affirmé Mme Ashton dans un communiqué.
Catherine Ashton avait qualifié dimanche l'offensive de «massacre».
Cinq nouveaux noms de proches du président Al-Assad pourraient être ajoutés dès mardi à la liste des personnes privées de visas et dont les avoirs ont été gelés, a précisé un diplomate européen s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
L'offensive syrienne a été, également «vigoureusement», condamnée par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a rappelé au régime de Damas qu'il est responsable de «tous les actes de violences commis» contre la population.
La Russie a appelé pour sa part le gouvernement syrien et l'opposition «à renoncer aux provocations et à la répression».
«Le recours à la force, tant contre des civils que contre des représentants des structures étatiques, est inacceptable et doit cesser», a affirmé la diplomatie russe, dans son message le plus ferme adressé au régime syrien depuis le 15 mars.
Malgré la répression, les protestataires ne se résignent pas: après la prière du soir, des manifestations nocturnes ont eu lieu dimanche dans plusieurs villes notamment à Homs (centre) et à Douma, dans la région de Damas.
«Je salue chaque (soldat) et le félicite à l'occasion du 66e anniversaire de la création de l'armée arabe syrienne (...) qui défend ses droits face aux plans agressifs qui nous visent», a affirmé Al-Assad lors d'une allocution, selon l'agence officielle Sana.
«Vous tous représentez l'orgueil et la fierté», a-t-il lancé faisant fi des réactions internationales horrifiées après une des journées les plus sanglantes depuis le début du mouvement de protestation le 15 mars.
«Je suis absolument certain que nous sommes capables (...) de faire échouer ce nouvel épisode du complot bien ourdi, qui vise à morceler la Syrie, en prélude à la division de la région entière en petits Etats qui se battent entre eux», a martelé Al-Assad.
Depuis le début de la révolte, les autorités accusent des «groupes armés» et des «terroristes» de répandre le chaos dans le pays, en s'infiltrant parmi les manifestants et en usant de la violence.
Dimanche, lors d'une intervention massive dans les villes rebelles du pays, l'armée et les forces de sécurité syriennes ont tué 139 personnes, dont cent à Hama, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de bilans de plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme.
Le pouvoir tente depuis plusieurs semaines de soumettre Hama, théâtre d'immenses manifestations contre le pouvoir. Cette ville est un symbole de la lutte contre le régime depuis la répression en 1982 d'une révolte des Frères musulmans, qui avait fait 20.000 morts.
Rami Abdel Rahmane a été «l'un des jours les plus sanglants» depuis le début de la révolte, a affirmé le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, joint par téléphone en Grande-Bretagne.
Lundi, deux civils ont encore été tués à l'aube à Hama, a-t-il indiqué.
Depuis le début de la contestation, la répression a fait quelque 2.000 morts, dont plus de 1.600 civils, selon les ONG.
La télévision publique syrienne, citant le ministère de l'Intérieur, a de son côté affirmé que «huit policiers ont été tués lors d'affrontements dimanche à Hama avec des groupes terroristes armés» qui ont «ouvert le feu sans discrimination dans la ville pour terrifier les habitants».
«Toutes les informations faisant état de l'entrée de chars à Hama sont sans fondement», a-t-elle ajouté.
Le Président américain, Barack Obama s'est dit «horrifié» par les événements en cours et a assuré que Washington allait chercher à isoler un peu plus Damas. L'Italie et l'Allemagne ont réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu, tandis que le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a demandé «davantage de pression internationale» sur la Syrie.
Hague a, néanmoins, rejeté la possibilité d'une action militaire sous l'égide des Nations unies.
Les «conditions ne sont pas réunies» pour une intervention, a confirmé le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a demandé que le Conseil de sécurité de l'Onu agisse sans tarder pour mettre fin aux violences en Syrie.
«Il est temps pour le Conseil de sécurité de prendre une position claire sur la nécessité de mettre fin à la violence», a affirmé Mme Ashton dans un communiqué.
Catherine Ashton avait qualifié dimanche l'offensive de «massacre».
Cinq nouveaux noms de proches du président Al-Assad pourraient être ajoutés dès mardi à la liste des personnes privées de visas et dont les avoirs ont été gelés, a précisé un diplomate européen s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
L'offensive syrienne a été, également «vigoureusement», condamnée par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a rappelé au régime de Damas qu'il est responsable de «tous les actes de violences commis» contre la population.
La Russie a appelé pour sa part le gouvernement syrien et l'opposition «à renoncer aux provocations et à la répression».
«Le recours à la force, tant contre des civils que contre des représentants des structures étatiques, est inacceptable et doit cesser», a affirmé la diplomatie russe, dans son message le plus ferme adressé au régime syrien depuis le 15 mars.
Malgré la répression, les protestataires ne se résignent pas: après la prière du soir, des manifestations nocturnes ont eu lieu dimanche dans plusieurs villes notamment à Homs (centre) et à Douma, dans la région de Damas.