Selon cette étude, les enfants nés de mères qui fumaient pendant leur grossesse présentaient des taux de cholestérol HDL de 1,3 millimoles par litre, contre 1,5 pour les enfants de mères qui ne fumaient pas.
Après ajustements en fonction de différents facteurs (exposition au tabac après la naissance, durée de l'allaitement, manque d'activité physique, corpulence), la différence entre les uns et les autres était de 0,15 mmol/l.
Selon les chercheurs, cet effet était indépendant du fait que les enfants aient été exposés ultérieurement à la fumée de cigarette.
Les chercheurs ont étudié les effets du tabagisme maternel sur l'épaisseur de la paroi des artères et les niveaux de lipoprotéines chez 405 enfants de 8 ans en bonne santé, suivis avant et après leur naissance pour une étude sur l'asthme et les maladies allergiques.
Les habitudes des mères en matière de tabagisme, l'exposition des enfants au tabagisme passif ainsi que le poids, la taille, la pression sanguine avaient été relevés. L'épaisseur de la paroi des artères a été mesurée par ultrasons, et une prise de sang a été réalisée chez 328 enfants pour mesurer le niveau des lipoprotéines.
Sans effet sur l'épaisseur de la paroi des artères, le tabagisme de la mère enceinte en a sur les niveaux de cholestérol ‘HDL', avec une différence jugée statistiquement significative, selon cette étude.
Selon David Celermajer, professeur de cardiologie à l'université de Sydney, «ces résultats suggèrent que le tabagisme de la mère ‘imprime' des caractéristiques négatives pour la santé chez l'enfant à naître, ce qui peut les prédisposer ultérieurement à des attaques cardiaques». Ces effets semblent durer au moins huit ans, et selon lui «probablement beaucoup plus longtemps».
Il souligne en effet que les niveaux de cholestérol «ont tendance à se maintenir de l'enfance à l'âge adulte», et que des études ont montré que chaque augmentation de 0,025 mmol/l dans les niveaux de bon cholestérol «réduit approximativement de 2 à 3% le risque de problème coronaire». Ce qui signifierait que la différence de 0,15mmol/l entre les enfants de mères qui ont fumé pendant la grossesse et les autres augmente «de 10 à 15% le risque de problème coronaire»..
Après ajustements en fonction de différents facteurs (exposition au tabac après la naissance, durée de l'allaitement, manque d'activité physique, corpulence), la différence entre les uns et les autres était de 0,15 mmol/l.
Selon les chercheurs, cet effet était indépendant du fait que les enfants aient été exposés ultérieurement à la fumée de cigarette.
Les chercheurs ont étudié les effets du tabagisme maternel sur l'épaisseur de la paroi des artères et les niveaux de lipoprotéines chez 405 enfants de 8 ans en bonne santé, suivis avant et après leur naissance pour une étude sur l'asthme et les maladies allergiques.
Les habitudes des mères en matière de tabagisme, l'exposition des enfants au tabagisme passif ainsi que le poids, la taille, la pression sanguine avaient été relevés. L'épaisseur de la paroi des artères a été mesurée par ultrasons, et une prise de sang a été réalisée chez 328 enfants pour mesurer le niveau des lipoprotéines.
Sans effet sur l'épaisseur de la paroi des artères, le tabagisme de la mère enceinte en a sur les niveaux de cholestérol ‘HDL', avec une différence jugée statistiquement significative, selon cette étude.
Selon David Celermajer, professeur de cardiologie à l'université de Sydney, «ces résultats suggèrent que le tabagisme de la mère ‘imprime' des caractéristiques négatives pour la santé chez l'enfant à naître, ce qui peut les prédisposer ultérieurement à des attaques cardiaques». Ces effets semblent durer au moins huit ans, et selon lui «probablement beaucoup plus longtemps».
Il souligne en effet que les niveaux de cholestérol «ont tendance à se maintenir de l'enfance à l'âge adulte», et que des études ont montré que chaque augmentation de 0,025 mmol/l dans les niveaux de bon cholestérol «réduit approximativement de 2 à 3% le risque de problème coronaire». Ce qui signifierait que la différence de 0,15mmol/l entre les enfants de mères qui ont fumé pendant la grossesse et les autres augmente «de 10 à 15% le risque de problème coronaire»..