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Vers la mise en place d'un système de labellisation

Un contrat programme (2011-2013) visant la régulation et la mise à niveau des acteurs de transport routier de marchandises a été signé mercredi à Casablanca.

Vers la mise en place d'un système de labellisation
Révision des critères d'accès et d'exploitation, mise en place d'un système de labellisation des acteurs, soutien au développement de «champions nationaux» dans le TIR. (Photo : DR)
Révision des critères d'accès et d'exploitation, mise en place d'un système de labellisation des acteurs, soutien au développement de «champions nationaux» dans le Transport international routier (TIR), figurent parmi les objectifs de ce contrat paraphé par le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, le président de la CGEM, Mohamed Hourani, et les professionnels du secteur.

Pour atteindre ces objectifs, le contrat a arrêté quelque 38 actions réparties selon 7 axes, notamment le renforcement de la structuration du secteur de transport routier de marchandises, l'amélioration de l'environnement juridique des entreprises de transports pour compte d'autrui et de leur compétitivité, le développement du TIR, la modernisation du contrôle routier, la sécurité routière et la protection de l'environnement.

Le financement de ce programme sera assuré notamment par le Fonds d'accompagnement des réformes des transports routiers (FART) alors que son exécution sera du ressort d'un comité de pilotage chargé, entre autres, de l'avancement et des arbitrages et d'un comité de suivi qui veillera sur le respect du calendrier et des orientations.

Ghellab a mis sur l'accent sur ce contrat programme qui se distingue par son caractère partenarial entre secteurs public et privé et sa vision globale et qui considère le transport routier de marchandises et la logistique en tant qu'ensemble dans le cadre d'un plan national unifié visant à conférer à ce secteur le caractère stratégique.

La promotion de la logistique est à même de faire baisser le coût de 20 à 15% et d'impacter le PIB et de préserver l'environnement, a-t-il précisé lors d'une rencontre, organisée auparavant, sur l'avancement de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique.

Cette stratégie traduit la volonté des secteurs public et privé de renforcer la compétitivité de l'économie nationale, a relevé pour sa part le président de la CGEM, précisant qu'elle promeut la fluidité et la garantie des transactions commerciales internes et internationales.

Par la suite, Ghellab a procédé en compagnie du directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabie Khlie au lancement des travaux de construction des entrepôts de la Zone d'activités logistique (ZAL) de Casablanca-Mita.

Etalée sur 32 hectares pour la mise en place de 120.000 m2 d'entrepôts et de bureau avec un investissement estimé à 600 millions de DH, cette Zone s'inscrit dans le cadre du programme de l'ONCF 2010-2020 visant la construction d'un réseau de plateformes logistiques dans diverses régions du Royaume.

Le ministre de l'Equipement et des Transports a visité la plate-forme de la Société nationale du transport et de la logistique (SNTL), sis à la zone logistique de Zenata, qui s'étale sur 250.000 M2.

La société transporte annuellement quelque 20 millions de tonnes, dispose de 300 clients et d'un réseau d'agences un peu partout au Maroc.

Le secteur du transport routier de marchandises compte plus de 37.000 entreprises, emploie directement 140.000 personnes et contribue, hors phosphates, à hauteur de 75% au mouvement des marchandises.
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