Ce colloque a été animé par d'éminents récitateurs venus notamment du Maroc, d'Egypte, de Turquie, d'Iran, d'Allemagne de France et de Belgique.
A travers ce colloque, le Conseil européen des ouléma marocains vise à encourager les musulmans d'Europe à s'adonner de plus en plus à la lecture du Coran et à étudier le sens de ses versets afin de mieux appréhender ses enseignements et les valeurs morales et humaines prônées par l'Islam.
Ce colloque international, que le CEOM compte organiser annuellement, a également pour objectif de mettre en avant la splendeur du Coran à travers les différents styles de récitations et de permettre aux musulmans d'Europe de découvrir des récitateurs de renommée internationale venus de plusieurs pays du monde arabo-musulman.
Le choix de Bruxelles, capitale de l'Europe, pour abriter ce colloque international procède de son importance en tant que ville cosmopolite qui se caractérise par sa diversité culturelle et religieuse. Il s'explique aussi par le fait que Bruxelles accueille un des plus importants groupements de musulmans d'Europe.
A cette occasion, le président du Conseil d'administration du CEOM, Khalid Hajji, a affirmé que cette rencontre est consacrée au Saint Coran, le livre le plus cher au cœur des musulmans qui est la parole de Dieu et guide pour les pieux croyant à l'invisible (Ghayb) et accomplissent la prière et dépensent dans l'obéissance de Dieu.
Hajji a expliqué que c'est justement pour rester dans le sillage de cette sagesse coranique qui confond piété, croyance dans l'au-delà et sollicitude à l'égard de l'autre que le CEOM a choisi d'organiser cette rencontre autour de Saint Coran.
Le Maroc a été représenté à ce colloque international notamment par Laayoun El Kouchi, premier récitateur marocain à enregistrer le Coran en lecture «warsh», et Abdelkarim El Baquillah et Ibrahim Rouani.
Créé en 2010, le Conseil européen des ouléma marocains, basé à Bruxelles, a pour objectifs de promouvoir un référentiel religieux favorisant le dialogue, l'intégration et le respect mutuel, et de jeter des ponts entre les différentes cultures et convictions dans le cadre des valeurs démocratiques et des principes des droits de l'Homme.
