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Lundi 20 Mai 2024
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Une lycienne de 17 ans perd la vie

Le décès de cette adolescente ainsi que l’admission de sa sœur au service de réanimation du CHU Hassan II de Fès, pourrait être lié à un gâteau de mille feuilles acheté auprès d’un marchand ambulant à proximité de leur lycée.

Une lycienne de 17 ans perd la vie
Ce décès lève le voile une fois encore sur les dangers du free business des marchants ambulants qui n’est soumis à aucun contrôle.

Une jeune fille de 17 ans, Touria Zehhaf est décédée au Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, des suites d’une intoxication alimentaire. Elle a été admise avec sa sœur, toutes deux élèves au Lycée Ibn Khaldoun, aux urgences le 12 février, se plaignant de douleurs abdominales après avoir mangé le fameux gâteau de mille feuilles acheté auprès d’un marchand ambulant à proximité de leur lycée.

Elle a rendue l’âme le jour même à son arrivée aux urgences alors que sa sœur Amina âgée de 18 ans, vient de quitter le service de réanimation après être admise pendant 48 heures et elle est hospitalisée aujourd’hui au service de médecine interne.

Elle a expliqué à sa famille et aux médecins qu’elle a ressentie des douleurs une demi -heure après avoir mangé en compagnie de sa sœur Touria un gâteau de Mille feuilles et qu’elle ne se souvienne pas du marchand ambulant. « Ma sœur est décédée bêtement à cause d’un marchand ambulant inconnu. Il ne sera jamais jugé et peut être ne saura jamais que ses gâteaux ont tué une fille de 17 ans et vont continuer à tuer d’autres», indique amèrement le frère des deux victimes.

Ce décès lève le voile une fois encore sur les dangers du free business des marchants ambulants qui n’est soumis à aucun contrôle. Ils se multiplient d’une année à l’autre en l’absence d’encadrement juridique, déambulent à longueur de journée dans les rues ou élisent places avec leurs étalages dans des quartiers aussi bien populaires que résidentiels notamment à proximité des établissements scolaires, aux alentours et à la sortie des mosquées. Et proposent toute sorte de marchandises généralement importées illégalement (jus de fruits, fromage, gâteaux, etc) ou bien fabriquées localement sans aucun respect des normes d’hygiène.

Et ce, au vu et au su de tout le monde sous prétexte que ce petit commerce permet de résoudre les problèmes de chômage et apaise le malaise social. Mais si cette activité constitue un gain pain pour une frange importante de la population du Maroc et attire une clientèle à la recherche de bas prix, elle met en danger la vie des consommateurs.

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