Les raids aériens des Etats-Unis ayant réussi à réduire les capacités de l'EI, aussi connu sous le nom de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), il était temps de passer à l'offensive, a indiqué le chef de l'Etat US dans une interview avec la chaîne américaine CBS.
Les «raids aériens ont prouvé leur efficacité dans la réduction des capacités de l'EIIL et le ralentissement de son avancée (...) et ce dont nous avons besoin aujourd'hui ce sont des troupes terrestres irakiennes pour commencer à repousser» les combattants de l'EIIL.
Les éléments du nouveau contingent américain seront déployés dans quatre centres de formation pour dispenser, aux côtés d'autres membres de la coalition internationale, une formation sur la stratégie et la logistique aux soldats irakiens dans leur guerre contre l'EI.
Une fois l'offensive déclenchée, l'armée américaine apportera un soutien aérien rapproché aux soldats irakiens, a précisé Barack Obama. Il a tenu a souligner que «nos soldats ne seront pas engagés dans les combats».
Sur le terrain, l'aviation américaine a ciblé vendredi soir un convoi des dirigeants de l'EI à Mossoul, dans le nord de l'Irak.
Alors que le raid a détruit un convoi de 10 véhicules militaires, la question se posait toujours dimanche si le chef de l'EIIL, Abou Bakr Al Baghdadi figurait parmi les dirigeants transportaient dans ce convoi.
«Nous ne pouvons pas confirmer» si le chef de l'EIIL Abou Bakr Al Baghdadi était dans le convoi, a indiqué le porte-parole du Central Command américain, Patrick Ryder, cité par le Washington Post.
Du côté irakien, un responsable cité par la presse était, dimanche, dans l'incapacité de confirmer ou infirmer des informations relayées par plusieurs médias et selon lesquelles Al Baghdadi aurait été blessé voire tué dans ce raid.