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C’est un conseil d’administration un peu spécial que l’ONMT tient ce lundi, en son siège à Rabat, dans la mesure où il correspond au premier bilan dans le mandat du nouveau directeur général de l’Office, Abderrafih Zouiten, nommé à ce poste stratégique lors du conseil de gouvernement du 20 juin 2013. Une année au cours de laquelle le patron de l’ONMT aura eu à mener, en parallèle, deux missions sensibles : prendre la mesure des choses à l’intérieur de ce grand établissement public et déployer une feuille de route opérationnelle pour la vision 2020.
Parmi les thèmes inscrits à l’ordre du jour du conseil d’administration tenu aujourd’hui, au siège de l’Office à Rabat, figurent de nombreux points importants, notamment l’examen des chantiers lancés ou poursuivis au cours des douze derniers mois. Par exemple, la prospection de nouveaux marchés émetteurs, l’examen de l’offre aérienne, la situation de la capacité hôtelière, les programmes d’animation de la saison estivale, les partenariats et projets à l’international pour promouvoir l’image de la destination Maroc.
Autant de défis qui se posent à Abderrafih Zouiten, un manager rodé aux difficultés de terrain puisqu’il a été, avant sa nomination l’année dernière, directeur général exécutif de Royal Air Maroc, en charge de l’ensemble des activités opérationnelles de la compagnie. Parmi les dossiers importants tout récemment ouverts par le directeur général de l’Office, l’activation du marché britannique, un des plus stratégiques qui soient pour le Royaume. En faire le premier pourvoyeur de touristes pour le Maroc est un objectif qui tient à cœur à M. Zouiten depuis sa rencontre, il y a quelques jours à Rabat, avec Fiona Woolf, Lord-maire de Londres, qui était en visite de travail dans la capitale. Attirer un million de touristes british par an : tel est l’un des objectifs actuels majeurs de l’ONMT.
Plus de 550.000 touristes britanniques ont visité le Royaume en 2013 et l’on observe une progression d’environ 20% au cours des quatre premiers mois de 2014. De quoi donner un peu couleurs à la stratégie de promotion de la destination Maroc et, ce faisant, booster la mécanique de la consommation sur le marché intérieur. En tout cas, les professionnels du secteur, hôteliers, voyagistes, transporteurs, restaurateurs et autres commerçants veulent y croire.
