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Le coût annuel estimé à 4% du PIB

«Le coût annuel de dégradation de l'environnement est estimé à 4% du PIB», Hakima El Haite s’exprimait, lors d’une réunion axée sur l’examen des problématiques environnementales locales.

Le coût annuel estimé à 4% du PIB
Le PNDM prévoit d'accroitre le taux de collecte professionnalisée de 85% en 2016 et 90% en 2020, et la réalisation des centres de valorisation et de traitement des déchets au profit de tous les centres urbains en 2020. Ph : DR

Le coût annuel de dégradation de l'environnement est estimé à 4% du PIB, a affirmé, mardi à Fès, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement chargée de l'Environnement, Hakima El Haite.

S'exprimant lors d'une réunion axée sur l'examen des problématiques environnementales locales, notamment, celles liées aux margines des huileries d'olives et aux fours de poterie, ainsi que sur les possibilités de contribution des partenaires pour la mise en place d'un plan intégré de traitement et de valorisation des déchets, la ministre a mis en valeur la stratégie nationale de développement durable qui prône l'intégration de «la dimension environnement» dans tous les secteurs économiques.

S'agissant du Programme national des déchets ménagers (PNDM), destiné à généraliser les plans directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés pour toutes et provinces du Royaume, Hakima El Haite a précisé que le PNDM prévoit d'accroitre le taux de collecte professionnalisée de 85% en 2016 et 90% en 2020, et la réalisation des centres de valorisation et de traitement des déchets au profit de tous les centres urbains en 2020. 

Pour ce qui est de la nocivité des déchets dangereux sur la santé de la population, la ministre déléguée a fait part de la mise en place prochainement de filières de valorisation de déchets particulièrement pour les batteries usagées et les huiles usées, outre la mise en œuvre de la police de l'environnement. 

Hakima El Haite a, de même, rappelé l'impact et les conséquences de la pollution sur l'environnement et l'agriculture, tout en préconisant l'élaboration de plans régionaux de dépollution des margines des huileries d'olives, de la poterie et de la tannerie, outre la question des odeurs de la décharge publique contrôlée de Fès.

Elle a, également, annoncé l'ouverture prochaine d'une direction régionale de l'Environnement Fès, appelant au lancement des projets écologiques et touristiques. 

De son côté, le wali de la région Fès-Boulemane, gouverneur de la préfecture de Fès, Mohamed Dardouri, a souligné l'importance de la station d'épuration des eaux usées de Fès financée pour un investissement de plus de 1,1 milliard de dirhams et qui vise à assurer l'épuration de la totalité des eaux usées de Fès avant leur rejet dans l'Oued de Sebou et contribuer à résoudre les problèmes liés à la gestion intégrée des ressources en eau. 

Le wali a, aussi, mis en relief les divers projets environnementaux destinés à assurer un cadre de vie agréable et attractif, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les actions similaires dédiées à la protection de l'environnement et la préservation des écosystèmes.

La ministre et la délégation l'accompagnant, ont par la suite, visité la décharge contrôlée de Fès située sur la route de Sidi Hrazem.

Dotée d'une torchère fermée de capacité de 2.000 m3/h et d'un générateur de 1 Méga Watt (capacité de 4 Méga Watt), la décharge contrôlée de Fès reçoit 800 t/j de déchets ménagers.

Dans le cadre de ce projet, le ministère délégué chargé de l'Environnement a réservé une enveloppe budgétaire de 10 millions de DH pour le traitement du liquide de décharge des ordures (lixiviat) et 28 millions de DH pour la mise en place d'un centre de tri.    

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