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Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne se félicitent de la reprise du dialogue politique libyen au Maroc, soulignent ces pays dans un communiqué conjoint rendu public, samedi soir à Washington, par le Département d'Etat.
Les parties libyennes au conflit avaient repris, samedi matin à Skhirate, dans la banlieue de Rabat, pour la seconde journée consécutive, leurs pourparlers politiques visant à trouver une solution à la crise qui sévit en Libye depuis plusieurs mois.
«Les gouvernements de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis saluent la reprise du dialogue politique libyen à Skhirate au Maroc», indique le document distribué aux médias par le bureau du Porte-parole de la diplomatie américaine.
Dans ce communiqué, ces pays affirment leur «soutien fort aux efforts du Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bernardino Leon, à l'équipe de la mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul), ainsi qu'aux participants libyens, en les félicitant tous des progrès réalisés jusqu'à présent».
Washington, Paris, Londres, Berlin, Rome et Madrid ont saisi cette occasion pour «exhorter ceux qui prennent part à ce dialogue d'adhérer aux discussions de manière constructive et de bonne foi, dans le but d'arriver à un accord au sujet d'un gouvernement d'Unité nationale et à des arrangements relatifs à un cessez-le-feu le plus tôt possible».
«Nous attendons la tenue de la réunion des municipalités libyennes qui sera abritée par l'Union européenne à Bruxelles les 23 et 24 mars, rencontre qui sera l'occasion de discuter de la mise en oeuvre des mesures de confiance convenues lors de la dernière réunion de Genève, de l'aide humanitaire urgente et de certains arrangements sécuritaires sur le terrain», poursuit le communiqué conjoint.
Les pays signataires de ce communiqué ont, par ailleurs, fait part de leurs préoccupations au sujet des menaces grandissantes des groupes terroristes qui sévissent en Libye, y compris Daesh, «qui a élargi sa présence en Libye à cause de l'absence d'un gouvernement dans le pays qui soit fort, central et uni».
«Le processus mené par les Nations unies dans le but de mettre en place un gouvernement d'Unité nationale fournit le meilleur espoir permettant aux Libyens de faire face à cette menace terroriste, à la violence et à l'instabilité qui empêchent la transition politique et le développement en Libye», poursuit-on de même source.
«La communauté internationale est prête à soutenir entièrement un gouvernement d'unité à même de relever les défis auxquels la Libye fait face», conclut le communiqué conjoint.
