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Almaz Ayana signe la MPM sur le 3.000 mètres dames

Une vraie fête populaire et sportive que les 30.000 spectateurs ont vécue ce dimanche pas comme les autres à l'occasion de la 8e édition du Meeting international Mohammed VI d’athlétisme, 8e étape de l’IAAF World Challenge. Qu’à cela ne tienne, les athlètes présents ont sorti le meilleur d’eux-mêmes, d'autant plus que l’ambiance et l’organisation étaient propices pour les performances. La soirée a été égayée par l’Éthiopienne Almaz Ayana qui a signé la meilleure performance mondiale (MPM) de l’année sur 3.000 m en 8min 22s 22/100e.

Almaz Ayana signe la MPM  sur le 3.000 mètres dames

Les courses de vitesse ont été relativement assez rapides et très disputées. L’Américaine Jessica Young a ouvert le bal dans le 100 m qu’elle a couru en 11:24 ou encore le 400 m qui figurait parmi les têtes d’affiche avec la quadruple championne olympique, Felix Allyson, qui a fait cavalière seule dès la moitié de la course. Pas de surprise non plus au 110 m haies où le Français Pascal Martinot-Lagarde a démontré tout son talent et sa force dans un temps de 13.37 qui est cependant loin de son récent chrono à Monaco (12.95). Trop facile également pour le Grenadin Kirani James, champion du monde 2011 et champion olympique 2012, vainqueur au 400 m (45.15). C’est lui qui détient d'ailleurs la meilleure performance mondiale de cette distance (43.74). Globalement, les épreuves du demi-fond ont eu pour vedette l'Éthiopienne Almaz Ayana qui a signé la meilleure performance mondiale (MPM) de l'année sur 3.000 m (8min 22s 22/100e). Et pourtant elle a couru la moitié du chemin en solitaire.

On ne pouvait s’attendre à grand-chose dans l’épreuve reine, le 1.500 m.

Il a été un duel maroco-qatari entre Abdelaati Iguider et Mohamed El Garni. Iguider a été coiffé au poteau par son coriace rival mais le chrono reste cependant trop modeste : 3:36.15. Dans la 2e série du 1500, Yassine Bensghir a sauvé la situation en effectuant une belle course, bouclant le trajet dans un temps de 3'34"29. Il a battu les deux Kenyans Silas Kiplagat (3'34"84) et Timothy Cheriyot (3'35"24). Amine El Manaoui a failli faire de même dans le 800 m mais le Polonais Adam Kszzot était trop fort aux derniers mètres. Le Marocain s’est contenté de la 2e place. On s’attendait à une consécration de Hayat Lembarki sur le 400m, mais c’est la Sud-africaine Wenda Nel qui eut le dernier mot (55.36), celle-là même que Lembarki avait battue aux derniers championnats d’Afrique, suivie de l'Ukrainienne Anna Titimets.

Lembarki ne pouvait contenir sa joie malgré cette 3e place (55s 94) du moment qu’elle a réalisé le minima qui la qualifie pour les prochains championnats du monde au mois d’août prochain. La Liesse de Lembarki n’avait d’égale que la déception de son compatriote Akkaoui qui s’est contentée du 5e rang dans le 800 m tout comme Siham El Hilali, classée 6e au 1.500 m, et Arrafi (7e). Les moments forts de la compétition auront été les épreuves techniques, notamment le saut en hauteur avec l'Ukrainien Bohdan Bondarenko, tête d’affiche qui a terminé seul et taquiné même la barre en la plaçant à 2,40 m. Mais sans succès, malgré les encouragements des gradins. Il s’est contenté d’un saut de 2m36, suivi du russe Ivan Ukhov (2m28). Le feu d’artifice de Bondarenko sera suivi d’un vrai feu d’artifice dans le noir du splendide Complexe prince Moulay Abdallah presque plein en ce moment. Belle soirée qui a connu une organisation digne des grands meetings mondiaux, ce qui ne fait que conforter le dossier de la FRMA pour faire partie du circuit le Ligue de diamant.

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