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La banque mondiale tire la sonnette d'alarme sur la qualité de l'éducation

«crise de l’apprentissage». C'est le constat alarmant du la Banque mondiale qui vient de publier son rapport sur le développement dans le monde 2018 : «Apprendre pour réaliser la promesse de l’éducation» (WDR 2018).

La banque mondiale tire la sonnette d'alarme sur la qualité de l'éducation
Cohérence du système et alignement sur l’apprentissage. (Source :worldbank.org)

Le Rapport sur le développement dans le monde 2018, publié mardi 26 septembre par la Banque mondiale, decortique la crise de l'apprentissage qui caractérise la majorité des systèmes de l'éducation dans le monde et identifie un certain nombre de lacunes "sévères" qui engendrent une crise de l’apprentissage. 

«Sans apprentissage, la scolarisation n’est pas seulement une occasion manquée, elle est également une grosse injustice», relève le rapport WDR2018 tout en expliquant que les enfants les plus défavorisés de la société sont ceux qui ont le plus besoin d’une bonne éducation pour réussir dans la vie. Mais, sans apprentissage, l’éducation ne peut être un véritable moteur d’élimination de la pauvreté et de prospérité partagée. Cette crise de l’apprentissage est à analyser selon trois dimensions : les mauvais résultats scolaires, rupture entre l’enseignant et l’apprenant au niveau des établissements scolaires en plus d'une dimension systémique qui engendre beaucoup de dysfonctionnements au niveau des établissements scolaires et des collectivités. 

Pour le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim, «cette crise de l’apprentissage est d’ordre moral et économique. Lorsqu’elle est fournie de manière satisfaisante, l’éducation fait entrevoir la perspective d’un emploi, de meilleurs revenus et d’une existence en bonne santé et à l’abri de la pauvreté pour les jeunes. Pour la communauté, elle stimule l’innovation, renforce les institutions et consolide la cohésion sociale. Mais ces bienfaits dépendent des connaissances acquises ; et sans apprentissage, la scolarisation est une occasion manquée. Pire encore, elle est une grosse injustice : les enfants les plus défavorisés de la société sont ceux qui ont le plus besoin d’une bonne éducation pour réussir dans la vie».

Le rapport dresse un certain nombre de recommandations et de mesures concrètes pour aider les pays en développement à diminuer les effets de cette crise de l’apprentissage. Il s'agit en somme du renforcement des évaluations des acquis scolaires en s’appuyant sur les bilans de situation qui determinent les stratégies valables et efficaces pour orienter les décisions dans le domaine de l’éducation. Il est également recommandé de créer une dynamique sociale dans le but de susciter une réforme visant à mettre l’objectif «d’apprentissage pour tous» au centre de l’éducation.

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