Votre film Maki'la parle d'amour mais aussi de violence, pourquoi avoir lié ces deux contrastes?
Je voulais faire un film sur l'amour et les amitiés, en même temps je voulais faire découvrir au monde entier une autre facette des enfants de la rue qui sont des êtres humains comme les autres. Néanmoins, la violence représente la réalité quotidienne de ces enfants malgré les histoires d'amitié et d'amour. C'est une facon spontanée de montrer l'amour et la violence dans leurs vies.
Quelle image voulez-vous donner de la femme dans ce film?
J'ai montré la réalité que les femmes traversent, comment elles survivent sans emploi et sans argent. Elles sont fortes et elles dévoilent un côté maternel malgré leur réalité amère.
Quelques sont les difficultés que vous avez rencontré lors du tournage?
Nous avons eu surtout des difficultés financières. On ne pouvait pas avoir tout le matériel et sites qu'on voulait. On a tourné avec des moyens minimes.
Comment vous voyez le cinéma africain ?
On a des réalisateurs africains qui font des bons films universels. Les films africains mettent une empreinte dans le cinéma international.
Et le cinéma de femme?
La femme a une grande place dans le cinéma. Les films de femmes ont des âmes qui vehiculent des messages profonds. Ils sont tres humains et ont un côté reel.
Mais finalement on fait du cinéma comme les hommes.Quels sont vos projets après Maki'la?
Je réfléchis actuellement à un sujet très poignant. C'est un film autobiographique mais je ne sais pas encore comment l'aborder. C'est un projet personnel où je vais parler de la force de femmes.