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Jeudi 28 Mars 2024
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Trois syndicats de la santé montent au créneau

Trois syndicats de la santé montent au créneau

La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral, le Syndicat professionnel national des opticiens et la Fédération nationale des kinésithérapeutes physiothérapeutes ont entamé cette semaine un mouvement de protestation pour exiger "une protection effective" de ces professions et la mise en œuvre du cadre juridique y afférent.

Au cours d'une conférence de presse, les trois syndicats ont réitéré leurs revendications relatives au régime de couverture sociale et médicale et à la protection de leur profession respective contre toute forme d’activité informelle.

La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes a en effet insisté sur la nécessité de faire face à "toute pratique illégale de la médecine dentaire qui entraîne, malheureusement, la propagation des maladies infectieuses graves", tout en plaidant pour une mise en œuvre équitable et rapide des lois 15.99 et 15.98 relatives à la couverture sociale et à la retraite. Les dentistes doivent bénéficier d’un système de couverture sociale pendant les deux premières années d'exercice, en tant que créateurs d'entreprise et d’opportunités de travail, a insisté la fédération.

De son côté, la Fédération nationale des kinésithérapeutes physiothérapeutes, représentée par sa secrétaire générale Diae El Gharbi, a mis l'accent sur l'impératif de réglementer la profession et d'agir pour la création d'un organisme national pour les professionnels de la qualification et de la réadaptation professionnelle, comme stipule le projet de loi 45.13 relative à l'exercice des professions de rééducation, de réadaptation et de réhabilitation fonctionnelle. Les kinésithérapeutes rejettent leur "intégration abusive dans l’ordre des infirmiers", a lancé Mme El Gharbi tout en insistant sur la nécessaire adoption d'une politique fiscale équitable en réduisant l'assiette fiscale imposée aux travailleurs de la santé.

S'agissant des opticiens, la présidente du Syndicat professionnel national des opticiens, Mina Ahkim, a appelé à la mise en place d’un arsenal juridique "complet" et capable de protéger la profession en lui conférant la place qu’elle mérite, ainsi qu'à la tenue chaque année d'un examen national unifié pour l’obtention du diplôme d’opticien. Une telle réforme, a-t-elle ajouté, devrait passer par l’arrêt immédiat de l’octroi des autorisations d’exercice à des vendeurs de lunettes par les collectivités territoriales.

Elle a également préconisé la révision des taux de TVA applicables aux fournitures médicales d'opticiens et ceux relatifs à la tarification nationale de référence définissant le montant de remboursement des produits optiques, estimant que ces taux sont "trop élevés".

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