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Une cartographie des risques de corruption dans l’urbanisme et l’immobilier

Une cartographie des risques de corruption dans l’urbanisme et l’immobilier
Ph. Kartouch

La corruption est perçue comme étant très répandue dans les secteurs de l’urbanisme et l’immobilier. Ce  phénomène complexe prend des formes et des dimensions différentes selon le contexte et le cadre dans lesquels il est pratiqué et les motivations qui lui sont associés, c’est ce que révèle l’étude qui vient d’être présentée hier par le Ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme de l’habitat et de la politique de la ville. Cette étude qui a porté sur la mise en place d’une cartographie des risques de corruption dans les secteurs de l’urbanisme et de l’immobilier a été réalisée en quatre phases et a couvert les villes qui connaissent les plus importantes dynamiques immobilières au Maroc, à savoir Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech et Fès.

Il ressort de ce document que les principales formes de corruption  retenues  sont «les pots de vin» et le «dessous de table», l’extorsion, la fraude, le favoritisme et le détournement des biens ou services publics sachant que les deux pratiques les plus répandues sont les « pots-de-vin » et le « noir » qui représente un taux de 78% des cas recensés.

Autre enseignement intéressant de l’étude. Celle-ci  indique que les deux freins majeurs à la dénonciation des situations de corruption par les citoyens sont liés à la peur de s’attirer des ennuis et à l’idée que toute démarche dans ce sens ne servira à rien.

 

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