Au total, 29% des 1.200 entreprises interrogées entre les 17 et 19 janvier par l'Institute of Directors ont fait part de cette intention afin d'éviter que leurs affaires ne soient perturbées par une sortie de l'UE aux contours toujours très incertains.
Dans le détail, 16% d'entre elles ont, déjà, acté des déplacements d'activités et 13% supplémentaires y pensent.
Ces chiffres suggèrent, selon l'enquête, que les préparatifs du Brexit sont loin de concerner seulement les grands groupes mais également désormais les PME.
Les milieux d'affaires craignent par dessus tout un Brexit sans accord qui serait synonyme de retour des contrôles douaniers et autres formalités administratives, de nature à rendre plus difficile leur approvisionnement ainsi que la vente de produits à l'étranger.
L'avertissement le plus inquiétant a été émis par le géant européen de l'aéronautique Airbus qui a menacé d'un départ du Royaume-Uni en cas de divorce sans accord.
Le secteur bancaire, établissements américains en tête, a, également, pris ses précautions et commencé à déplacer activités et emplois dans plusieurs villes européennes.
Enfin, de nombreuses entreprises se préparent au Brexit en augmentant leurs stocks, dans le secteur automobile, industriel ou alimentaire.