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Honoris Maroc vient de s’offrir un nouveau campus flambant neuf en plein centre de Casablanca. Le bâtiment haut de 10 étages accueille désormais sur une superficie de 10.000 m2 les pôles d’excellence des trois institutions formant le réseau Honoris United Universities Maroc, à savoir : l’Ecole marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI), l’Université Mundiapolis et l’Ecole d’architecture de Casablanca (EAC).
Ce campus sis Boulevard Roudani, en plein centre de Casablanca, offre toutes les infrastructures dont disposent les campus universitaires situés en périphérie des villes, à l’exception des terrains de sport. Il a été principalement érigé dans un souci d’accessibilité géographique pour les étudiants. «Plus nous serons proches des lieux de résidence de nos étudiants moins ils auront à se déplacer et plus ils passeront du temps au sein de l’université. Cette accessibilité facilitera beaucoup la vie à nos étudiants en alternance qui passent une partie de la semaine en entreprise et l’autre à l’université», explique Hassan Filali, CEO du réseau Honoris Maroc, lors de la cérémonie marquant l’inauguration officielle du nouveau campus qui s’est déroulée le 12 juin courant.
Ce rapprochement, poursuit-il, bénéficiera également aux personnes en activité souhaitant développer leurs compétences à travers la formation continue, laquelle est facilitée et encouragée lorsque l’université se situe à proximité des lieux de travail et de résidence.
L’autre raison qui a guidé le choix d’Honoris de créer ce campus a été d’encourager les professionnels à assurer certains cours. «Il est important d’avoir des enseignants qui exercent car ils servent de pont avec le monde l’entreprise», précise Hassan Filali.
Le campus sera également un lieu d’échange académique et culturel à travers les conférences ouvertes aux académiciens, aux étudiants ainsi qu’à la société civile.
D’ailleurs, Honoris Maroc a donné le ton en organisant en cette journée mémorable sa première conférence, marquant par la même occasion cet évènement inaugural. «Quel modèle innovant pour l’enseignement supérieur au Maroc ?» a été la thématique retenue pour ce débat qui a réuni des experts et institutionnels nationaux et internationaux venus partager leurs expériences et livrer leurs points de vue sur les enjeux d’éducation, d’employabilité et de développement au Maroc.
Dans une allocution lue en son nom par sa conseillère stratégique Nouzha Bouamoud, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, a mis le doigt sur les principaux défis qui se dressent devant l’université marocaine et a présenté les solutions mises en place par son département pour y faire face dans le cadre de la réforme du système de l’enseignement supérieur.
Mais avant de les détailler, le responsable a pris le temps de tacler ses détracteurs en disant : «A ceux qui ne verront là qu’une énième réforme, j’ai envie de répondre que devant les défis qui se multiplient, ce n’est surement pas l’inertie qui triomphera !».
Exprimant une conviction sans doute partagée par tous, Said Amzazi a conclu en affirmant que «seul un enseignement supérieur de qualité est à même de nous fournir une masse critique d'individus qualifiés et éduqués qu’on appelle capital humain. Sans ce dernier, tous nos espoirs d’intégrer un jour l’économie mondiale de la connaissance seraient réduits à néant».
