Connexion
« Ce n’est pas de ma faute », «On rejette tout le travail sur moi», «je n’étais pas suffisamment briefé»… autant d’excuses qu’on entend chaque jour. En effet, certains collaborateurs, réputés de leur attitude victime, trouvent souvent de bonnes excuses pour justifier leurs échecs, leurs retards mais aussi leurs comportements négatifs en milieu de travail. « Ces profils doivent être détectés et bien gérés par le manager », alerte Meryem Benslimane, consultante en développement des compétences. « L’attitude de victime peut d’ailleurs nuire au climat du travail, aux relations professionnelles mais aussi au collaborateur lui-même qui n’avance pas dans sa carrière », estime-t-elle. Ainsi, pour bien gérer ce profil, Meryem Benslimane partage quelques astuces :
- Vérifier si la personne est réellement en train de mentir : Le manager doit être capable de distinguer entre les personnes qui avancent des justifications réelles et celles qui mentent dans leurs propos. Il faut ainsi éviter de généraliser du fait qu’il peut y avoir des personnes qui souffrent réellement dans en milieu de travail et qui ont besoin d’être écoutés et accompagnés.
- Responsabiliser les collaborateurs : Cela permet de favoriser la prise d’initiative et d’encourager l’autonomie des collaborateurs. Or, pour aider un collaborateur à passer de la victimisation à la responsabilité, c’est tout un travail de changement qu’il faut envisager.
- Instaurer un climat de transparence et de confiance mutuelle : L’idéal serait d’adopter un management de proximité et de chercher à comprendre les émotions des collaborateurs.
- Tolérer les erreurs des salariés : Généralement, ces derniers ressentent de l’inconfort et de la peur de ne pas être à la hauteur. Pour remédier à cela, il est recommandé de leur montrer que l’erreur est humaine mais qu’il faut, en revanche, apprendre de ses erreurs. C’est ainsi que l’on peut les aider à dépasser l’anxiété et la peur et qui sont d’ailleurs des sources de multiplication des erreurs.
- Prévoir un parcours d’accompagnement pour les collaborateurs : S’ils y réussissent, ils seront d’une très grande valeur ajoutée pour l’entreprise, s’ils échouent et insistent sur l’attitude de victime, il va falloir les recadrer en leur précisant que ces comportements ne sont pas acceptés en entreprise.
