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MTF 2019 : Pas de nouveau modèle de développement sans économie du savoir

MTF 2019 : Pas de nouveau modèle de développement sans économie du savoir
Ph. Sradni

Quel rôle pour l’économie du savoir dans le nouveau modèle de développement ? Telle est la question à laquelle ont essayé de répondre les panélistes de la seconde table ronde organisé ce vendredi dans le cadre du 4e Morocco Today Forum.

Pouvoirs public et représentant du secteur privé ont relevé l'importance de maitriser cette nouvelle approche, axe du nouveau paradigme que devront défendre toutes les forces vives du Royaume.

«L’économie du savoir est une économie où la matière première est l’information et cette information doit être disponible et librement transformable pour en tirer un certain nombre de conséquences, de biens et services revendables et qui ont une valeur pour la société», précise Ismail Douiri, directeur général du groupe Attijariwafa bank.

Pour Hassan Debbagh, DGA en charge de la Banque des Particuliers et des Professionnels : «l’information doit être valorisée et de la valeur ajoutée doit en être créée. Il faut également faire confiance à la jeunesse et lui donner les moyens d’utiliser l’information et innover».

Justement pour que cette jeunesse ait les aptitudes nécessaires à l’innovation, il faut revenir aux bases. «Il est donc essentiel de mettre l'accent sur le rôle de l'éducation et la formation dans la maitrise de cette économie en vue de former les générations futures mieux préparées au contexte actuel. Notre principal défi est donc de redonner à l’enseignant et à l’enseignant chercheur leur juste place dans la société marocaine», relève Othman El Ferdaous, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, chargé de l'Investissement.

De son côté, Driss Guerraoui, met en avant deux défis. «Le premier est lié à notre capacité à réunir les conditions pour changer radicalement les nouvelles missions de l’école au regard des nouvelles exigences de l’Économie du savoir. Le deuxième est de libérer les énergies à travers des instances de gouvernance et de régulation comme le conseil de la concurrence pour passer à cette rationalité fondée sur la compétition, sur le mérite sur l’innovation sur le risque…», souligne le président du Conseil de la concurrence.

Par ailleurs, le directeur général de l'Agence marocaine de l'efficacité énergétique (AMEE) Said Mouline a plaidé pour un modèle de développement à caractère durable. «Ce nouveau modèle de développement ne peut être que durable. Au lieu de rester sur une approche purement économique, il est nécessaire que ce modèle intègre tous les secteurs compte tenu de leur impact environnemental», insiste-t-il.

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