«On passe à une nouvelle étape, c'est ça qui est important pour l'entreprise, pour les salariés du groupe, pour les territoires où il y a des usines qui tournent et où souvent ce sont des donneurs d'ordres important, à la fois pour l'entreprise Renault elle-même, les sous-traitants et la chaîne industrielle française», a réagi le porte-parole, Benjamin Griveaux, sur ‘Radio Classique’.
Le tandem composé des Français Thierry Bolloré, adjoint et dauphin désigné de Carlos Ghosn, et Jean-Dominique Senard, patron de l'équipementier automobile Michelin, devrait être intronisé jeudi à la tête du constructeur automobile lors d'un Conseil d'administration.
Avec ce duo, il y a «le souhait d'avoir au fond une direction générale très exécutive, très opérationnelle, parce que c'est une très grosse machine à faire tourner et cela demande beaucoup d'expertise, et puis aussi un président avec une stratégie pour le groupe et notamment avec pour mission de renforcer, de consolider l'Alliance», a rappelé Benjamin Griveaux.
N'y a-t-il toutefois pas un risque de la voir éclater ? «Tout sera mis en oeuvre pour que cette Alliance soit renforcée (...) Elle est solide, elle doit être pérenne (...) notamment pour les emplois en France», a répondu Benjamin Griveaux, en faisant valoir que la France avait eu «des liens permanents avec les autorités japonaises dans ce dossier».
Interrogé sur des informations de presse qui évoquaient mi-janvier le fait que Carlos Ghosn n'était plus résident fiscal en France depuis 2012 et était domicilié fiscalement aux Pays-Bas, Benjamin Griveaux s'est refusé à commenter une enquête «sur un sol étranger».