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OMS : La santé pour tous passe par les soins de santé primaires

OMS : La santé pour tous passe par les soins de santé primaires
Ph: shutterstock

 « Les pays doivent consacrer au moins 1% supplémentaire de leur produit intérieur brut (PIB) aux soins de santé primaires pour que les lacunes flagrantes de la couverture soient comblées et que les cibles fixées en 2015 dans le domaine de la santé soient atteintes, au niveau mondial », souligne  l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires dans un nouveau rapport établi à la veille de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la couverture sanitaire universelle. Ils doivent, en outre, redoubler d’efforts pour étendre les services à l’échelle nationale, ajoute le document qui met en garde contre les retombées négatives de la tendance actuelle.  

 « Si nous voulons vraiment parvenir à la couverture sanitaire universelle et améliorer la vie des populations, nous devons vraiment mettre l’accent sur les soins de santé primaires. Cela signifie qu’il faut proposer des services de santé essentiels, comme la vaccination, les soins prénatals et les conseils pour un mode de vie sain le plus près possible de là où habitent les gens – et veiller à ce que les usagers n’aient pas à payer eux-mêmes les soins », dit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’investissement de 200 milliards de dollars supplémentaires par an pour augmenter l’offre de soins de santé primaires dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est capable de sauver 60 millions de vies et d’allonger de 3,7 ans l’espérance de vie moyenne d’ici à 2030, et participerait considérablement au développement socioéconomique.

Pour Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF, « Trop de femmes et d’enfants meurent encore de causes qu’il est possible d’éviter ou de traiter tout simplement parce qu’ils n’obtiennent pas les soins vitaux dont ils ont besoin. En collaborant avec les communautés pour dispenser des soins de santé primaires aux plus pauvres et aux plus vulnérables, nous pouvons parvenir au but et sauver des millions de vies ».

Manque d’infrastructures sanitaires, pénuries de personnels de santé, fragilité des systèmes d’approvisionnement et mauvaise qualité des soins sont les principaux obstacles à la CSU relevés par le rapport.

Notons que les dirigeants mondiaux examineront, ce 23 septembre, une déclaration ambitieuse sur la couverture sanitaire universelle. Cette déclaration énumère plusieurs mesures à prendre pour avancer sur la voie de la CSU, dont l’application des recommandations de l’OMS en faveur des soins de santé primaires, y compris l’allocation de 1% supplémentaire du PIB, moyennant des investissements supplémentaires ou une réallocation de fonds.

 

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