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Les pharmaciens veulent être autorisés à vacciner contre la grippe et la méningite

Les pharmaciens veulent être autorisés à vacciner contre la grippe et la méningite

La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc a adressé au ministre de la Santé une lettre ouverte datée du 12 février courant, l’interpellant au sujet de la vaccination contre la grippe saisonnière et la méningite, opération non autorisée au niveau des pharmacies.

La Confédération a déploré le fait que la prestation de ce type de soins soit uniquement autorisée au niveau de l’Institut Pasteur à Casablanca, «une approche aujourd’hui dépassée qui constitue un obstacle devant l’accès des citoyens à la protection contre ces maladies et une source de préoccupation pour eux». La Confédération en veut pour preuve le fait que «plusieurs pays tels que la France ou même la Tunisie en tant que pays maghrébin ont réglé cette question en autorisant la vaccination au niveau des pharmacies qui en sont devenues acteurs dans la réussite des campagne saisonnières de vaccination», lit-on dans même source.

La Confédération a lancé, à travers sa lettre, un appel au département de tutelle de trouver une solution à cette situation et faciliter la vie aux citoyens en ouvrant la voie devant les officines nationales pour commercialiser et administrer les vaccins de la méningite et de la grippes saisonnière «tel que pratiqué dans les pays avancés». A plus forte raison que la récente propagation de la grippe qui a entraîné la mort de plusieurs citoyens dans différentes régions du Royaume appelle à la prise de mesures préventives et à une vigilance pour parer à tout risque d’épidémie qui pourrait menacer la sécurité sanitaire du pays.

Par ailleurs, le Conseil d’administration de l’Institut Pasteur du Maroc, réunit aujourd’hui en session ordinaire à Casablanca, a adopté le projet de création d’une unité pharmaceutique à Tit Mellil pour la production de sérums, de vaccins et de produits biologiques qui devra permettra de répondre aux besoins nationaux en la matière, d’en réduire le prix et de s’ouvrir sur d’autres marchés notamment africains.

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