C’est désormais connu, l’entretien d’embauche est l’un des moments les plus difficiles à gérer. Ce face à face tant redouté s’accompagne très souvent par un sentiment de stress qu’on ne peut pas toujours contrôler et qui peut coûter cher au candidat. En effet, « une personne qui ne parvient pas à maitriser son stress peut communiquer sa peur au recruteur qui va l’interpréter comme un point négatif », souligne Hanane Anguer responsable Pôle recrutement au Groupe Solano-Chrono Interim Filiale Maroc. D’ailleurs, ajoute-t-elle, nombreux sont ceux qui perdent des opportunités professionnelles alors qu’ils sont compétents à cause du stress. Pour faire face à ce phénomène, l’experte partage six astuces :
- Positiver : L’attitude positive permet de se libérer du stress et de donne une bonne impression au collaborateur. Pour y arriver, il est recommandé d’adopter un discours intérieur positif, notamment « je peux y arriver », « je suis compétent », « ce n’est pas la fin du monde si on ne me retient pas pour ce poste »….etc.
- Préparer son entretien : La préparation est une phase indispensable et implique, entre autres, de bien dresser son discours, d’analyser l’offre d’emploi et d’identifier ses points forts et ceux à améliorer. Cela implique aussi de faire des recherches sur l’entreprise. D’ailleurs, à l’heure du « tout connecté », on ne peut pas pardonner à un collaborateur le fait de venir passer un entretien sans avoir des informations sur l’entreprise et sur son secteur d’activité.
- Anticiper les questions du recruteur : L’idée est de préparer des réponses à certaines questions souvent qualifiées de pièges. A titre d’exemple, un candidat ayant passé une année blanche devrait préparer son argumentaire car il risque bel et bien d’être interrogé sur ce sujet.
- S’entraîner chez soi : Il est important de faire des simulations et, le cas échéant, de se filmer. L’exercice permettra au candidat de se visualiser et d’identifier ses points à améliorer.
- Se relaxer et faire des exercices de relaxation : Cela pourrait paraitre banale, mais cela fait toute la différence.
- Analyser la source du stress : La plupart des collaborateurs stressent parce qu’ils ont peur d’être rejeté. Je pense qu’il faut toujours se dire « et alors ? Si ça ne marche pas aujourd’hui, ça marchera pour d’autres entretiens ». Il ne s’agit en aucun cas de se déresponsabiliser mais plutôt de minimiser les impacts du stress sur le rendement.
