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Confinement sanitaire : La communication non violente est de mise en temps de crise

Difficile de rester calme durant cette période de confinement. La qualité de nos rapports familiaux peut ainsi être mise à rude épreuve avec des conflits et des malentendus qui commencent à surgir. Pour mieux gérer cette situation, Assia Anane, coach en développement personnel, certifiée en discipline positive, recommande de recourir aux principes de la communication non violente. Le détail.

Confinement sanitaire : La communication non violente est de mise en temps de crise
Ph: shutterstock.

Rester efficace en télétravail sans pénaliser le temps à consacrer pour soi-même et pour sa famille. C’est une équation qui n’est pas toujours facile à résoudre durant cette période de confinement. Le stress gagne du terrain et les conflits commencent à surgir. Pour ne pas perdre le contrôle sur la situation, il serait légitime de creuser dans certaines techniques et démarches de communication, largement partagées par les experts en la matière.

Interpellée sur ce sujet, Assia Anane, coach en développement personnel, certifiée en discipline positive tient à souligner que c’est tout à fait naturel de se sentir débordé en cette période où plusieurs changements s’installent. Pour mieux gérer cette situation, l’experte recommande de recourir aux principes de la communication non violente. Une démarche qui a fait ses preuves, notamment dans les relations professionnelles et qui permet d’agir en paix avec soi-même et avec les autres.

Concrètement, la communication non violente part du principe qu’il important, entre autres, d’adopter une attitude de bienveillance et de bien choisir les mots et les expressions qu’on utilise, que ce soit avec l’autre ou avec soi-même. « Dans chaque échange, les mots utilisés ont leurs poids et leur importance et peuvent ainsi avoir un impact sur l’autre, et par conséquent sur la nature de la relation. Il est important ainsi de mieux réfléchir avant de se prononcer en prenant en considération nos besoins mais aussi ceux des autres », souligne-t-elle. Interrogée sur les composantes de la communication non violente dans ce type de situation, l’experte en partage quatre :

  • L’observation : Qu’est ce qui me dérange actuellement ? Est-ce que je consacre plus de temps au travail au détriment de ma famille ? Qu’est ce qui m’empêche d’instaurer un équilibre au quotidien ? Autant de questions qu’il faudra se poser pour mieux dresser la situation et pour mieux identifier ses contraintes.
  • Les ressentis : Il est important de partager ses émotions avec sa petite famille, en l’occurrence son conjoint et son enfant.  
  • Les besoins : Il ne faut pas hésiter à exprimer ses besoins. Cela permet d’éviter les malentendus et de bâtir une relation basée sur la confiance et sur le respect de soi et de l’autre.
  • Les demandes : C’est important de bien formuler ses demandes tout en faisant comprendre à l’autre que les besoins exprimés ne sont pas contre lui.

Par ailleurs, Assia Anane, tient à rappeler qu’il aussi important aussi de comprendre et surtout d’accepter les besoins et les émotions de l’autre. La période de confinement, conclut-elle, serait donc une bonne période pour reconstruire ses relations avec les autres, mais aussi avec soi-même. Mieux en tirer profit !

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