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Hydroxychloroquine : Didier Raoult ne croit que ce qu’il a vu et pratiqué

Hydroxychloroquine : Didier Raoult ne croit que ce qu’il a vu et pratiqué

Il faut faire la différence entre le travail réel, les analyses est études faites au quotidien à partir de cas réels, et un travail fait sur le base de la Big-data sans contact direct avec les malades. C’est en somme la réponse du professeur Didier Raoult, à une étude parue vendredi dernier dans la revue scientifique The Lancet.

Le célèbre infectiologue de l'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU), a tout d’abord affirmé que l’épidémie du Coronavirus est en train de se terminer. « Nous avons de moins en moins de cas et la plupart des patients traités l’ont été avec l’association hydrochloroquine/ Azythromycine. Le taux de mortalité dans ce groupe est de 0,5%, le plus bas au monde », explique le pr. Raoult. Grâce à ces résultats, le microbiologiste confirme encore une fois sa théorie concernant ce traitement qu’il défend depuis le début de l’épidémie.

Interrogé sur son avis concernant la dernière étude qui remet en cause l’efficacité de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, le professeur est du moins très clair : je ne change pas d’avis sur un traitement que nous avons testé en pratique !  

« Je comprends que les gens se posent des questions après cette étude, mais nous, nous avons traité plus de 4.000 malades. Vous pensez bien que je ne vais pas changer ma façon de penser parce qu'il y a des gens qui font du Big Data, une espèce de fantaisie délirante qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange des traitements dont on ignore la dose donnée… Pour ma part, il n'y a que le gâtisme ou Alzheimer qui effacera ce que j'ai vu de mes yeux et ce que j’ai observé. Le reste, c'est complètement déraisonnable », voilà ce qui est dit !

Il a encore ajouté, « sur les 4.000 personnes traitées dans cet hôpital, il y a eu zéro décès à cause du traitement, donc comment une étude peut venir attester un taux de mortalité de 10%, ce n’est pas sérieux ! »

Par ailleurs, l’infectiologue indique que d’autres conclusions seront révélées suite à l’étude et analyses des cas traités à l’IHU de Marseille. Sans donner trop de détails, il a souligné que chez les cas sévères de Covid-19, les équipes de chercheurs de l’institut ont relevé un taux de zinc élevé. Sur les cas de contamination chez les enfants, Pr. Raoult a déclaré, « maintenant on sait pourquoi les enfants ne sont pas atteints, ça fera l’objet d’une publication prochaine », dit-il.  

 

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