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La Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens, qui se tient du 18-24 novembre, vient nous rappeler que le Covid-19 n’est pas la seule menace qui pèse sur la santé publique. La résistance aux antimicrobiens représente en effet un risque sanitaire majeur pour l’ensemble des pays du monde.
Au Maroc, où la consommation des antibiotiques connait une augmentation considérable d’après les chiffres du département de la Santé, cette menace est tout aussi présente. Une étude menée entre 2003 et 2012 sur l’usage des antibiotiques précise que cette consommation est dominée par la classe des pénicillines à large spectre, suivie par la classe des tétracyclines et des macrolides. Une enquête plus récente, réalisée en 2019, vient aussi confirmer cette tendance. Elle indique qu’en milieu hospitalier, plus de 54% des patients ont reçu au moins un antibiotique.
Conscient de la situation, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a lancé une action de sensibilisation sur les moyens de prévention contre l'accroissement de la résistance aux antimicrobiens (RAM), et ce à l'occasion de cette Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens.
«La sensibilisation constitue un axe primordial dans la stratégie internationale et nationale de lutte contre ce phénomène, afin d’améliorer l’état de conscience général sur les retombées du développement de la RAM», souligne le département dans un communiqué publié à cette occasion.
Dans ce cadre-là, le ministère annonce une série d’activités de communication et d’information au profit des professionnels de santé ainsi que plusieurs actions de sensibilisation à destination des utilisateurs des services de santé et du grand public sur le bon usage des antimicrobiens.
