Le président de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), Chakib Benmoussa a présenté, mardi au le Parlement, les grandes lignes du rapport général relatif au nouveau modèle de développement (NMD).
Lors de cette session, présidée par les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, Habib El Malki et Hakim Benchamach respectivement, en présence des organes des deux Chambres, M. Benmoussa a indiqué que cette réunion intervient en application des instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI concernant le lancement du processus de présentation du rapport général sur le nouveau modèle de développement à tous les acteurs politiques, économiques, syndicaux et de la société civile.
Oeuvrer à l'élaboration d'un nouveau modèle de développement est un tremplin pour l'avancement du projet sociétal, sous la Direction Avisée de Sa Majesté le Roi, de même qu'il s'agit d'une pierre angulaire essentielle pour la consolidation des valeurs de citoyenneté responsable et effective, le renforcement du sens d'appartenance à la nation, la consécration de l'identité marocaine historique et culturelle enracinée et riche dans sa pluralité et la valorisation des valeurs d'ouverture, de dialogue et de modération qui caractérisent le Maroc, a-t-il indiqué.
Chakib Benmoussa a en outre relevé que l'approche adoptée par la commission pour l'élaboration de ce modèle repose sur les contributions de toutes les parties à travers des consultations et plusieurs mécanismes interactifs tels que des séances d'écoute, des consultations, des visites sur le terrain et des séances de discussion avec des experts, y compris la contribution du Parlement à travers des documents essentiels, soulignant que la commission a tenté de proposer un diagnostic audacieux et objectif qui exprime les attentes de toutes les parties concernées.
Et d'ajouter que les visions des citoyens, des partis politiques, des organisations professionnelles, des partenaires sociaux et des acteurs institutionnels convergent vers la reconnaissance des multiples acquis et capacités du pays tandis que leurs attentes sont principalement liées au progrès social, à l'accès aux opportunités économiques et à une «crise de confiance» envers certaines institutions et parmi les membres de la société.
