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Un report de la CAN 2021 serait un énorme camouflet pour la CAF et les Africains et une grande victoire pour les clubs européens. Le président Motsepe serait toujours considéré comme celui qui aurait cédé à la pression. Une image qui le poursuivrait toute sa vie. Dimanche, le Comité exécutif de la CAF, réuni en visioconférence, a refusé de se prononcer en faveur d’un report. Une décision qui laisse de l’espoir pour la tenue de la 33e édition à la date prévue. Cette tendance est confortée par les propos du président de la CAF, Patrice Motsepe, arrivé lundi à Yaoundé. Le patron de la FIFA s’est dit, dans des propos rapportés par les médias camerounais, confiant quant à la tenue de la compétition : «Nous avons un engagement envers les peuples du Cameroun et de l’Afrique, mais nous sommes positifs. Nous allons discuter demain avec les autorités camerounaises», a déclaré Patrice Motsepe dès son arrivée à l’aéroport de Yaoundé. Et de poursuivre : «Nous avons une idée claire de ce que nous souhaitons faire. Il est question d’organiser la Coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun. Nous sommes très clairs en termes d’engagement de faire de la CAN au Cameroun un succès. Je suis confiant. Nous voulons donner une bonne image du Cameroun et de l’Afrique au monde», a-t-il indiqué.
Un report veut dire une annulation pure et simple
Si la CAF venait à décider de reporter de la 33e édition jusqu’en juin prochain, cela signifierait tout simplement que cette édition serait purement et simplement annulée, car, d’un côté, la météo est défavorable en juin et juillet et, de l’autre, les joueurs africains évoluant en Europe ont besoin de se reposer après une année hyper chargée, sans oublier que les sélections africaines qualifiées en Coupe du monde seront déjà tournées vers le Mondial qui aura lieu du 22 novembre au 18 décembre. La CAF réfléchira longuement avant de prendre une décision qui risque également de peser sur ses finances, compte tenu du fait que la CAN est sa principale source de revenus.
