Pour la deuxième fois de la saison, les joueurs du Chabab de Mohammedia font grève et refusent donc de s’entraîner, exigeant le versement de leurs primes de signature. Une source au sein du club assure, sous couvert de l’anonymat, que les joueurs sont déterminés à aller jusqu’au bout et qu’ils poursuivront leur débrayage jusqu’à ce que le club honore ses engagements. Pour le moment, les joueurs ne reçoivent que leur salaire. Le club verse de manière régulière les salaires de ses joueurs, car ils pourraient devenir libres au cas où ils ne percevraient pas deux mois de salaire de suite. En plus des joueurs, le personnel administratif n’a pas été payé non plus. Chose qui témoigne de l’ampleur de la crise financière au sein du club de Fédala, sans sponsors et qui compte seulement sur l’apport de son président, Hicham Aït Mena. Mais comme une seule main ne peut applaudir, Aït Mena aurait fait part de son envie de quitter la présidence du club lors de l’assemblée générale ordinaire du club, en raison de sa nouvelle fonction en tant que président du Conseil de la ville de Mohammedia, incompatible avec celle de président du club.
Dilemme pour M’hamed Fakhir
Le débrayage des joueurs porte un coup au programme de préparation de l’entraîneur, M’hamed Fakhir, qui devra composer avec cette situation. L’ancien technicien du Raja est dans une situation peu enviable, puisqu’il sera jugé en fonction des résultats du club, alors que les joueurs sèchent les entraînements. Pour information, le Chabab n’est pas le seul club à faire face à des difficultés financières. Les joueurs de l’Ittihad de Tanger et du Mouloudia d’Oujda, entre autres, ont également observé des grèves.