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Les enfants du Kenya sont exposés à un risque élevé de violences et subissent un déficit d'apprentissage lors des fermetures d'écoles en raison de la Covid-19, a indiqué la représentante de l'UNICEF au Kenya, Maniza Zaman, à l'occasion de la présentation du rapport 2021 de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde.
L'impact de la pandémie interfère avec le bien-être psychosocial des enfants, a-t-elle noté, faisant savoir que l'UNICEF œuvre à leur garantir l'aide dont ils ont besoin, y compris par le biais de la ligne d'assistance 116, "Childline Kenya".
L'UNICEF avait envoyé des messages à plus de 300.000 enseignants pour leur indiquer comment faire face à l'impact de la pandémie en s'occupant des enfants scolarisés, a souligné la représentante de l'UNICEF, ajoutant que l'Agence a également financé une augmentation du nombre d'assistants sociaux et assuré la promotion de ce service par une campagne nationale à cet égard.
Les jeunes qui ont perdu leur travail développent également des complications mentales, a fait observer Mme Zaman, expliquant que le nombre d'appels sur la ligne "Childline Kenya" a plus que doublé depuis le début de la pandémie.
La ligne reçoit toujours les appels d'enfants et de jeunes ayant besoin d'aide, y compris face à des troubles mentaux, a dit la responsable, estimant que l'impact de la Covid-19 continue de peser lourdement sur la santé mentale et le bien-être des enfants et des jeunes.
La perturbation des habitudes, de l'éducation, des activités récréatives, et les craintes concernant l'avenir des revenus et de la santé de la famille plongent de nombreux jeunes gens dans la peur, la colère et les inquiétudes pour l'avenir, indique le rapport.
Selon le rapport 2021 de l'UNICEF, au moins 1 enfant sur 7 dans le monde a été directement affecté par les mesures de confinement, tandis que plus de 1,6 milliard d'enfants ont subi des pertes dans leur éducation.
