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Crédit Agricole du Maroc : L’État projette une ouverture de capital au secteur privé

Nouvelle phase de développement stratégique en vue pour Crédit Agricole du Maroc. Les concertations sont en cours avec l’État, dans le cadre de la réforme du secteur public, pour consolider le modèle du groupe et préparer l’ouverture de son capital au secteur privé. À fin juin 2021, ce dernier est détenu à hauteur de 75,2% par l’État et 10% par la CDG. Le reste (14,8%) étant réparti à parts égales entre MCMA et MAMDA.

Crédit Agricole du Maroc : L’État projette une ouverture de capital au secteur privé
Crédit Agricole du Maroc est le bras financier de l’État pour l’accompagnement des stratégies agricoles et le développement du monde rural.

Solide et rentable, le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) s’apprête à entamer une nouvelle phase de développement. Le bras financier de l’État pour l’accompagnement des stratégies agricoles et le monde rural projette d’ouvrir son capital au secteur privé. «En termes de perspectives, les concertations sont en cours avec l’État, dans le cadre de la réforme du secteur public, pour consolider davantage le modèle du CAM et préparer l’ouverture du capital au secteur privé», indique un document officiel. À fin juin 2021, la répartition du capital du groupe Crédit Agricole du Maroc (Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance) montre que l’État en détient 75,2%, la CDG 10%, la MCMA 7,4% et la MAMDA 7,4%.

Le groupe n’a pas jusqu’ici levé le voile sur le calendrier et le détail de l’ouverture du capital au secteur privé. Toujours est-il que dans le cadre de la relance du programme de privatisation, entamée en 2019, l’État envisage de programmer en 2022 «la cession, en plus des participations de l’État dans les entités déjà inscrites sur la liste des privatisables, d’autres sociétés à inscrire sur ladite liste ainsi que la cession des participations minoritaires non stratégiques directes de l’État». Les estimations de recettes pour le Budget général de l’État (BGE), en 2022, s’élèvent à 8 milliards de DH dont 3 milliards pour les cessions d’actifs et 5 milliards pour les opérations de privatisation.
Selon le ministère des Finances, la relance du programme de privatisation a notamment pour objectif de contribuer à l’effort d’optimisation du portefeuille public, la dynamisation du marché des capitaux et le renforcement des complémentarités et partenariats entre les secteurs public et privé. Il vise également l’ouverture de capital d’entreprises publiques ayant atteint une certaine maturité au profit d’investisseurs privés. Pour le cas du Crédit Agricole du Maroc, le groupe se positionne aujourd’hui en tant que principale banque et leader historique du financement du secteur agricole au Maroc. Il représente un modèle en Afrique compte tenu de son engagement et des efforts qu’il déploie pour le développement de l’agriculture et du monde rural.

En dépit de la crise, la banque fait preuve de solidité financière et d’une bonne dynamique commerciale. Entre autres, le CAM enregistre une progression de 11% de ses crédits à la clientèle en affichant un encours de 96,3 milliards de DH à fin juin 2021.
Le plan stratégique «CAP 2023» vise la consolidation de la position de la banque dans le secteur de l’agriculture, de l’agro-industrie et le monde rural et sur les marchés à forte valeur ajoutée.
Les projections tablent sur un PNB de 4,12 milliards de DH en 2021, qui sera porté à 4,36 milliards en 2022 et à 4,63 milliards en 2023. Les prévisions du résultat net s’établissent, respectivement, à 435 millions, 522 millions et 625 millions de DH. 

 

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