Crise du coronavirus oblige, le Forum économique mondial (WEF en anglais), créé en 1971, se scinde en 2021 en deux événements distincts pour sa 51e édition : une version virtuelle du 24 au 29 janvier (les dates habituelles du WEF) et le Forum lui-même, bien réel, décentralisé à Singapour du 25 au 28 mai.
Pendant l'habituelle «semaine de Davos» qui débute ce lundi, le Forum se déroulera sous forme de contributions virtuelles, avec à l'ouverture un discours du président chinois Xi Jinping.
Son homologue français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'exprimeront aussi lors de cette semaine. Côté américain, le nouveau chef de l'Etat Joe Biden n'est pas prévu, mais son émissaire pour le climat John Kerry doit toutefois y participer, de même que son conseiller pour le coronavirus Anthony Fauci, ont annoncé les organisateurs.
Lundi, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde débattra, aux côtés du ministre français de l'Économie Bruno Le Maire, et de son homologue allemand Peter Altmaier, de la manière de «restaurer la croissance économique».
Ces prochains jours, plus de 1.500 personnes doivent participer à la rencontre, qui se pencheront sur des questions diverses, de l'économie à la numérisation en passant par le renforcement de la collaboration dans le contexte de la pandémie.
Lors de ce forum, un accent sera porté particulièrement sur l'Asie. «L'année 2020 est celle où l’Asie a représenté pour la première fois plus de 50 % de l’économie globale», explique Borge Brende, président du Forum, en présentant le programme. C’est pourquoi de nombreuses tables rondes porteront, cette année, sur «le rôle que doit jouer l’Asie dans le redressement de l’économie mondiale».
Outre le président chinois, le Forum accueillera les premiers ministres indien Narendra Modi et japonais Yoshihide Suga, ainsi que le président sud-coréen Moon Jae-in.