L’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ont organisé, jeudi à Rabat, un atelier national hybride, dans l’objectif de débattre des défis et besoins multidimensionnels que rencontrent les travailleuses saisonnières qui partent travailler dans la cueillette des fruits rouges en Espagne, une fois de retour au Maroc.
Cet atelier a été marqué par la présentation pour la première fois les résultats des trois rapports : le premier portant sur l’analyse de l’impact socio-économique du programme de migration circulaire sur les travailleuses saisonnières, leur famille et leur communauté, le deuxième sur l’identification et l’analyse des profils entrepreneuriaux chez les travailleuses et le diagnostic approfondi de leurs compétences et aptitudes à l’entrepreneuriat et le troisième sur l’identification des marchés et secteurs porteurs d’opportunités d’entrepreneuriat féminin et la cartographie des mécanismes de financement.
Au-delà des diagnostics, cette rencontre a été également l'occasion de formuler des recommandations et mesures concrètes visant à améliorer l’accompagnement des travailleuses saisonnières, notamment après leur retour au Maroc, et lancer une réflexion autour des différentes stratégies qui permettront une meilleure synergie entre les différentes parties prenantes à ce sujet.
Plusieurs acteurs nationaux, régionaux et locaux concernés par la question de l’autonomisation des femmes ont été au rendez-vous, avec plus de 90 participants en ligne, en plus des représentants d’institutions publiques, des associations de la société civile et des organismes de financement.
A noter que la tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Irtiqaa - Autonomisation des femmes travailleuses migrantes circulaires au Maroc », mis en œuvre en partenariat entre l’ANAPEC et l’OIM, grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le développement (IDF), et dont l'objectif est de contribuer à l’autonomisation des travailleuses saisonnières à travers un programme d’autonomisation socioéconomique adapté à leurs besoins.