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Kamal Daissaoui : « 44% des ingénieurs demandés par les entreprises sont spécialisés dans les systèmes d’information »

Selon Kamal Daissaoui, président de l'EMSI et de la fédération de l'enseignement privé, pour assurer l’employabilité des jeunes lauréats en IT, les établissements de formation doivent être à l’écoute des besoins des entreprises et y adapter leur offre de formation. Lors de son allocution à la deuxième matinale organisée par Groupe Le Matin, en partenariat avec Intelcia Group, l’expert insiste également sur l’importance d’accompagner les jeunes dans le développement de leur soft skills.

Kamal Daissaoui : « 44% des ingénieurs demandés par les entreprises sont spécialisés dans les systèmes d’information »

Personne ne peut nier que les métiers de l’IT sont évolutifs du fait que plusieurs technologies apparaissent chaque jour. Ceci dit, les établissements de formation doivent constamment revoir leur offre de formation pour pouvoir permettre aux jeunes de s’adapter à ces changements tout en répondant aux exigences des entreprises. Ce sont là les principales idées qui ont été partagées par Kamal Daissaoui, président de l'EMSI et de la fédération de l'enseignement privé, lors de son intervention à la deuxième matinale organisée par Groupe Le Matin, en partenariat avec Intelcia Group sur « les profils IT et télécoms au Maroc, quels effectifs et quelles compétences ? ».

Dans le détail, l’expert indique que dans l’état actuel des choses, « 44% des ingénieurs demandés par les entreprises sont spécialisés dans les systèmes d’information, tandis que 27% sont dans l’informatique de gestion ». Et d’ajouter que d’autres spécialités IT sont tout aussi demandées, en l’occurrence l’informatique industrielle, les ingénieurs internet et multimédia ainsi que l’informatique embarquée. Pour Kamal Daissaoui, les établissements de formation doivent tenir compte de ces chiffres pour pouvoir former des futurs ingénieurs employables juste après l’obtention du diplôme. En effet, « c’est dans cette logique que s’est inscrite l’école marocaine des ingénieurs s’est inscrite depuis sa création en 1986 », nous apprend-il. Et de préciser que pour réussite cette mission, l’école s’est dotée d’un conseil qui se charge de veiller sur les évolutions des métiers et d’adapter les formations existantes en y ajoutant les modules nécessaires afin que les ingénieurs soient opérationnels dès leur sortie.

Sur un autre registre, Kamal Daissaoui met en avant l’importance d’accompagner les jeunes dans le développement de leurs soft skills. « Outre les établissements de formation, cela requiert aussi l’implication des entreprises qui doivent ouvrir leurs portes aux jeunes en leur offrant des stages quasi-annuels », souligne-t-il. Pour notre expert, cela va permettre aux étudiants de développer certaines compétences, notamment le sens de l’écoute et la communication. Des compétences qui, on ne peut plus le nier, s’avèrent indispensables pour trouver un emploi et surtout pour réussir sa carrière professionnelle.  

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