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Sécurité routière: plaidoyer pour limiter la vitesse à 30 km/h en ville

Sécurité routière: plaidoyer pour limiter la vitesse à 30 km/h en ville
«Streets for Life #Love30» fait campagne pour des limitations de vitesse à 30 km/h dans les rues des villes où les habitants vivent, marchent et jouent, et où cyclistes et piétons se mélangent au trafic. Ph : DR

Trouver des façons pour que piétons, cyclistes et véhicules motorisés se partagent la route en toute sécurité est l’une des priorités de la sixième Semaine mondiale de la sécurité routière des Nations unies qui se tient jusqu’au 23 mai. 

«Streets for Life #Love30» est le thème de cette édition 2021, qui fait campagne pour des limitations de vitesse à 30 km/h dans les rues des villes où les habitants vivent, marchent et jouent, et où cyclistes et piétons se mélangent au trafic.

Il existe un consensus mondial sur les avantages des zones limitées à 30 km/h : elles protègent l’ensemble des usagers de la route, diminuent le nombre de morts et de blessés dans des accidents de la circulation et aident à atteindre les Objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations unies. Depuis 2015, l’envoyé spécial pour la sécurité routière et président de la Fédération internationale de l’automobile, Jean Todt, œuvre en faveur d'un engagement politique en faveur de la sécurité routière et sensibilise l’opinion publique aux questions relatives à la sécurité routière.

Dans un entretien avec «ONU info», il a indiqué que pendant les périodes de confinement, en fonction des pays, la circulation a nettement diminué tout comme le nombre d’accidents sur les routes.

«La Covid-19 a tué plus de 3,3 millions personnes et ces chiffres ne cessent d'augmenter. Tous les ans sur les routes dans le monde, il y a environ 1,4 million de morts. Il y a en plus les blessés», a-t-il dit évoquant entre 30 et 50 millions de blessés qui ensuite portent des séquelles. Et contrairement à la Covid-19, la route est la cause numéro un de décès et de blessures pour les jeunes entre 5 et 29 ans, alors que la Covid a principalement atteint des personnes d'un certain âge qui étaient également atteintes d'autres syndromes.

Des vaccins existent pour contrer la pandémie alors que sur la route, on a déjà le vaccin. C'est l'éducation, a-t-il souligné. Selon l'ONU, la Semaine de la sécurité routière est l'occasion de mettre cette question parmi les priorités dans les agendas des gouvernements mais également des agences des Nations unies, des ONG et de la société. «Il faut que tout le monde se sente responsable pour arriver à obtenir les résultats qui correspondent aux objectifs de développement durable, de diviser par deux le nombre de victimes d’ici 2030», a indiqué Jean Todt.

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