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La campagne de vaccination des 12-17 ans contre la Covid-19 monte en cadence, et ce à une semaine avant la rentrée scolaire prévue en présentiel le 1er octobre 2021. A ce jour, ce sont plus de 1.700.000 élèves qui ont reçu la première dose du vaccin et près de 80.000 élèves qui se sont vus administrées la deuxième dose. « Ces chiffres témoignent des efforts déployés à l’échelle nationale pour immuniser cette tranche d’âge et assurer une rentrée scolaire en présentiel », souligne Pr. Said Afif, membre du comité scientifique et technique de la vaccination. A cet égard, notre interlocuteur nous confirme que plus de 100.000 actes de vaccination de cette catégorie sont accomplies par jour.
« Si cette cadence est maintenue, on aura plus de 80% de la population cible (3 millions), entièrement vaccinés d’ici la fin d’octobre », précise-t-il. Dans ce sens, Pr Afif tient à sensibiliser les parents sur l’importance de la deuxième dose du vaccin. « Les parents ne doivent pas tarder à vacciner leurs enfants avec la deuxième dose du vaccin. Un acte qui demeure crucial pour les protéger contre le virus », nous déclare-t-il. Scientifiquement parlant, « les enfants sont certes plus réactogènes et développent donc plus d’anticorps que les adultes avec une seule dose du vaccin, mais la deuxième dose demeure plus que nécessaire pour se protéger du virus et aussi pour obtenir le pass vaccinal », précise notre interlocuteur. Dr Afif tient à rappeler à cet égard que le délai entre la première et la deuxième dose du vaccin est de trois semaines, et ce quel que soit le type du vaccin choisi.
L'expert lance également un appel aux parents pour une mobilisation maximale afin d'assurer une rentrée scolaire dans les meilleures conditions. « Sur le plan épidémiologique, nous avons réussi à passer la période des élections dans de bonnes conditions et sans enregistrer de clusters, on espère donc que cela va être le cas pour la rentrée scolaire », précise-t-il. A ce titre, Dr. Afif invite les parents et leurs enfants à respecter les mesures barrières en vigueur et surtout d’éviter les regroupements au sein des établissements scolaires.
