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Les prix à la pompe baisseraient au second semestre 2022

Les prix à la pompe baisseraient au second semestre 2022
Avec les niveaux actuels de 85 dollars le baril de pétrole, les producteurs américains devraient redynamiser leur production.

Les prix des carburants pourraient baisser au second semestre 2022. «A priori, il faudrait plutôt s’attendre à une hausse du moins sur le court terme. En revanche et dépendamment des ajustements à venir aussi bien pour l’offre que pour la demande, on pourrait valablement entrevoir la possibilité d’une détente des cours du pétrole vers la fin du premier semestre 2022», déclare au «Matin» le Desk Markets de BMCE Capital Global Research et BMCE Capital Markets. D’autant plus que l’un des facteurs majeurs qui a modifié les équilibres du marché pétrolier et qu’il faudra suivre particulièrement est la hausse importante prévue du volume de production des États-Unis. En effet, avec l’apparition du coronavirus et son impact négatif sur la demande mondiale, les producteurs américains de pétrole ont subi une crise inédite qui a provoqué une grande vague de faillites. Mais avec les niveaux actuels de 85 dollars le baril qui assurent un niveau de marge intéressant, les producteurs devraient s’employer à redynamiser la production américaine, explique notre source.

Autre facteur qui impactera probablement à la baisse les cours internationaux : si elle n’est pas maitrisée, la hausse des prix du pétrole risque de nuire à la reprise mondiale en cours. Sur le moyen terme, personne n’a intérêt à ce que le pétrole augmente durablement. Pour rappel, l’augmentation des prix à la pompe au niveau national reflète la hausse des cours internationaux intervenue depuis fin 2020 et qui s’est accélérée ces deux derniers mois, franchissant la barre des 80 dollars le baril.
Rappelons que la hausse des prix à la pompe au niveau national reflète la hausse des cours internationaux intervenue depuis la fin de 2020 et accélérée au cours des deux derniers mois. Selon notre interlocuteur, les importations nationales tant en gasoil qu’en essence proviennent essentiellement des raffineries installées dans des pays méditerranéens comme la France, l’Espagne et l’Italie qui représentent 45% des approvisionnements du Royaume.

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