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Santé : quatre axes d'intervention pour répondre aux attentes ardentes des citoyens

Améliorer la situation du personnel médical, renforcer le rôle du médecin de famille, développer les consultations à distance, renforcer les infrastructures… tels sont les principaux piliers de la politique de santé portée par le gouvernement Akhannouch. L’accueil et le suivi des patients est également pris en charge, à travers notamment l’annonce, à l’horizon 2024, d’une smart carte santé pour tous les citoyens.

Santé : quatre axes d'intervention pour répondre aux attentes ardentes des citoyens

Le gouvernement s’engage à renforcer le service public de santé en mettant en œuvre un plan ambitieux qui vise à répondre à l’urgence à court terme, tout en se donnant les moyens de développer l’offre de santé à long terme. Pour financer ce plan, le gouvernement s’est engagé à renforcer le budget alloué au secteur de la santé durant son mandat.

Les éléments de base de la réforme du système de santé retenus par le gouvernement mettent en priorité quatre axes primordiaux. Il s’agit de l’augmentation de l’effectif travaillant dans le secteur de la santé, en vue de mieux couvrir l’ensemble du territoire national et de répondre de manière optimale aux attentes des patients.

Le deuxième axe de travail est celui de la généralisation progressive de la médecine de famille. Arrive ensuite le renforcement des centres de santé primaires et la construction de réseaux hospitaliers régionaux. D'autres actions, tout aussi importantes, sont prévues dans le programme gouvernemental et élaborées dans le sens de rétablir la confiance du citoyen dans le système de santé du pays. Il s’agit, entre autres, de la création de la carte électronique de santé, la révision de la politique du médicament et l’octroi d'incitations aux professionnels de la santé pour faire face au phénomène de la mauvaise répartition du personnel de la santé et le renforcement de la politique de prévention.

Pour le volet budgétaire, qui constitue un point clé de cette réforme, le gouvernement Akhannouch table sur une augmentation du budget alloué au secteur. Ce renforcement du budget va permettre, entre autres, d’améliorer la situation du personnel de la santé en augmentant les salaires et en améliorant les conditions de leur indemnisation. Le but est aussi d’assurer la réhabilitation des centres hospitaliers primaires et d’augmenter la capacité litière au sein des hôpitaux.

Le gouvernement compte aussi investir dans la médecine à distance, à travers l’installation des équipements nécessaires. Une action qui va permettre aux médecins d’intervenir à distance, faire leurs diagnostics et, dans la mesure du possible, prescrire le traitement nécessaire au patient. En outre, le gouvernement envisage de mettre en place une stratégie pour mieux gérer les crises et les urgences sanitaires dans le futur.

Le gouvernement œuvrera également pour le renforcement du rôle du médecin de famille. Cette action a pour objectif d’alléger la pression que subissent les hôpitaux. En effet, le Maroc dispose aujourd'hui de 26 médecins généralistes pour chaque 100.000 habitant. L’objectif du gouvernement est de faire en sorte que chaque médecin de famille prenne en charge entre 300 et 400 familles. L’autre pilier de la réforme du système de santé est de renforcer et élargir la protection des citoyens à travers des examens médicaux et des vaccins gratuits, mais aussi en instaurant l’obligation du suivi de la grossesse et des nouveau-nés.

L’amélioration des conditions d’accueil des patients est également retenue comme priorité du gouvernement Akhannouch. La principale action citée dans ce sens consiste en la création, à l’horizon 2024, d’une carte électronique pour réduire les dépenses directes des patients pour les services de santé et permettre un suivi personnalisé de l’état de santé. Cette carte permettra également de faciliter le processus de prise en charge médicale. Pandémie oblige, la réforme du système de santé proposée par le gouvernement prévoit une institutionnalisation de la procédure de gestion des crises sanitaires en renforçant les mécanismes de prévention au niveau du ministère de tutelle.

 

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