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71% des investisseurs s'attendent à un nouveau relèvement du taux directeur à 2,50% (AGR)

Une question lancinante taraude les milieux des affaires. Bank Al-Maghrib, qui tient ce mardi son dernier Conseil de l'année, opèrera-t-elle un nouveau relèvement de son taux directeur ? Un sondage effectué par Attijari Global Research auprès de 35 investisseurs de référence montre que la majorité des sondés s'attend à une augmentation de 50 points de base à 2,50%.

71% des investisseurs s'attendent à un nouveau relèvement du taux directeur à 2,50% (AGR)

Une question est sur toutes les langues dans les milieux des affaires. Bank Al-Maghrib procédera-t-elle, ce mardi à l'occasion de son dernier conseil de l’année, au relèvement de son taux directeur ? Si les pronostics divergent, la réponse par l'affirmative l'emporte.

Ce qu'illustrent les résultats d'un sondage réalisé par Attijari Global Research auprès de 35 investisseurs de référence qui montre que la grande majorité des sondés s'attendent à une augmentation de 50 points de base. En effet, selon l'enquête, 71% des investisseurs sondés tablent sur une hausse de 50 points de base à 2,50%. Pour réaliser son sondage, la filiale du groupe Attijariwafa bank a interrogé 35 investisseurs considérés parmi les plus influents du marché financier marocain et représentant trois catégories. Ainsi, pour les institutionnels, 73% s’attendent à un relèvement. Ils sont 71% à anticiper cette augmentation dans les investisseurs étrangers questionnés. Cette proportion monte à 75% chez les acteurs de référence.

Pour rappel, la semaine dernière, les économistes de CDG Capital Insight tablaient également sur un relèvement du taux directeur. Ces derniers ont basé leur analyse sur plusieurs faits majeurs ayant caractérisé le comportement des sphères monétaire, financière et réelle que ce soit au niveau national ou international. Sur le plan national, les analystes de CDG Capital Insight soulignent le redressement du taux d’accroissement des prêts accordés au secteur privé. Au niveau international, ces analystes soulignent la poursuite du redressement des politiques monétaires, adoptées par la quasi-majorité des banques centrales, même dans certains pays où les tensions inflationnistes sont d’origine externe ou bien liées à un choc d’offre à l’image du Maroc. Par ailleurs, pour CDG Capital Insight, l’efficacité du canal taux représente un facteur déterminant pour atteindre l’objectif final de stabilité des prix.

D’ailleurs, la réaction des taux débiteurs et créditeurs, proportionnellement à la hausse du taux directeur, devrait ralentir les crédits et favoriser l’accroissement de l’épargne, générant, ainsi, un ralentissement de la demande globale intérieure. Enfin, pour ce qui est des inconvénients, l’étude énumère le rétrécissement des conditions de financement, le ralentissement des crédits et l’affaiblissement de la croissance économique. Cette situation devrait également entraîner un renchérissement du coût de financement du Trésor et des entreprises et établissements publics en plus d’une pression à la baisse des cours boursiers.

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