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Botola : quatre entraîneurs limogés et la liste s'allonge

Depuis le début de la saison, quatre entraîneurs ont déjà été limogés, après seulement huit journées disputées. La liste va certainement s’allonger au fil des rencontres. Abdelhak Benchikha et Lassaad Dridi serraient aussi menacés, à moins d’un retournement de situation. Cette valse des entraîneurs s’explique par le manque de patience des clubs dans la difficulté et l’absence de projet sportif, ne serait-ce que pour le moyen terme. Les clubs n’hésitent pas à faire sauter le fusible de l’entraîneur pour relancer la machine, mais ça ne marche pas souvent. Seuls quatre entraîneurs sont encore en place depuis la saison dernière. C’est dur d’être entraîneur en Botola D1.

Botola : quatre entraîneurs limogés et la liste s'allonge
Zakaria Aboub.

Le Mouloudia d’Oujda a annoncé, il y a deux jours, sa séparation à l’amiable avec son entraîneur Mounir Jaouani pour insuffisance de résultats. L’ex-coach du club de l’Oriental est le quatrième entraîneur congédié en Botola Pro Inwi D1 après seulement huit journées disputées. Le premier a avoir pris la porte était Faouzi Benzarti, qui a quitté le Raja après le début de saison poussif des Verts. Son compatriote Abdelhay Ben Soltane a été prié lui aussi de plier bagage par la direction du Maghreb de Fès pour les mêmes motifs. L’ancien sélectionneur national, Badou Ezaki, n’a pas fait long feu à l’Ittihad de Tanger. Ezaki est resté cinq journées à la tête du club du Détroit avant d'être congédié. Il faut dire que sous sa direction, l’Ittihad de Tanger a subi cinq défaites consécutives et n’a pas inscrit le moindre but. Un bilan suffisamment médiocre pour lui montrer le chemin de la sortie. Le dernier qui a été renvoyé se nomme Mounir Jaouani, viré par le Mouloudia d’Oujda.


Qui sera le prochain entraineur limogé ?

Embourbé dans une spirale des mauvais résultats avec l’Olympique de Khouribga (15e au classement), Lassaad Dridi pourrait être débarqué à tout moment. La direction du club a provoqué une réunion d’urgence avec le technicien tunisien et son staff pour évaluer son travail et les résultats du club depuis le début de la saison. L’avenir de Abdelhak Benchikha dépendait lui du match couperet que devait livrer la Renaissance de Berkane mercredi face à l’US Monastir en Coupe de la CAF. L’élimination du club de l’Oriental signerait la fin de son aventure avec la formation de Berkane, qui végète dans les profondeurs du classement en Botola. La suite de ce feuilleton s’écrira après la trêve internationale qui durera cinq semaines.


Seuls quatre entraîneurs sont en poste depuis la saison dernière

Un vent de changement a soufflé sur la Botola à l’intersaison. Beaucoup de clubs ont changé d’entraîneurs, à l’image du WAC qui a fait appel à Houcine Ammouta pour remplacer Walid Regragui, parti en sélection nationale. Le club casablancais n’est pas le seul à opérer un changement de staff technique. Le Hassania d’Agadir a nommé le Brésilien Marcos Paqueta, l’Olympique de Khouribga s’est attaché les services du Tunisien Lassaad Dridi, le Difaa Hassani El Jadidi a nommé Lassaad Chabbi, le Chabab de Mohammedia a opté pour Rachid Rokki, la Renaissance de Berkane a misé sur Abdelhak Benchikha, l’Union Touarga s’est attaché les services de Tarek Sektioui et l’AS FAR a désigné son directeur sportif Fernando Da Cruz à la place de Sven Vandenbroeck.
Les autres entraîneurs en place sont arrivés en cours de saison. C’est le cas de Abderrahim Chkilit au MAS, qui a succédé à Abdelhay Ben Soltane, de Mondher Kebaeir au Raja qui a remplacé Faouzi Benzarti, de Hakim Daoudi qui assure l’intérim à l’IRT et de Omar Najhi qui remplace Mounir Jaouani au Mouloudia d’Oujda. Sur les 16 techniciens en place en Botola Inwi D1, seuls quatre étaient en poste depuis la saison dernière. Jamal Sellami au FUS, Zakaria Aboub à la Jeunesse sportive Salmi, Abdellatif Jrindou au Moghreb de Tétouan et Tarek Mostafa à l’Olympic de Safi. Et la continuité et le projet sportif dans tout cela ? Circulez, il n'y a rien à voir !

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