« Il n’y a pas de crise maroco-française. Aujourd’hui, il y a le besoin de rénover et d’adapter cette relation », a indiqué Nasser Bourita lors du point de presse organisé ce vendredi avec son homologue française. « Grâce à la vision de Sa Majesté le Roi, le Maroc a évolué en interne, sur le plan économique, politique, etc. Grâce à cette même vision Royale, le Royaume a renforcé davantage son déploiement à l’internationale et à diversifier ses partenariats », a noté le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. Est-ce un atout ou un handicap pour les relations Maroc-France ? M. Bourita l’affirme, « ceci, nous le considérons comme un atout à nos relations avec la France. Le Maroc a changé, en interne et dans son déploiement à l’international. La France a aussi changé, et notre environnement géopolitique régional a changé. Cette relation, tout en gardant ses fondamentaux solides, a donc besoin de tenir compte de ces évolutions que ce soit au niveau des mécanismes, de l’approche ou du contenu de notre coopération. La relation doit s’adapter à ces évolutions », a réaffirmé le ministre. Et de conclure : Un Maroc plus fort en interne avec plus de protagonisme à l’international et avec une diversification des partenariats, ce n’est pas un handicap pour les relations Maroc-France, bien au contraire, c’est un atout.
Une idée que partage la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères en affirmant que ces évolutions s’opèrent des deux côtés et que le fait d’adapter les relations bilatérales est nécessaire et se fait de manière positive, constructive et volontariste. « C’est ce qui va nous permettre de placer nos relations pour les décennies à venir sur un haut niveau de qualité », souligne la ministre.
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