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Mardi 19 Mars 2024
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CAN 2021 : Le bilan est plus ou moins positif, selon Karim Bencherifa

Avec 7 points en trois matchs, l’équipe nationale du Maroc a terminé en tête du groupe C. Pour faire le bilan des Lions de l’Atlas, après le premier tour, nous avons échangé avec l’entraîneur marocain Karim Bencherifa, qui s’est séparé récemment du Hafia FC après une saison et demie. Bencherifa est aujourd’hui consultant pour la télévision guinéenne.

CAN 2021 : Le bilan est plus ou moins positif, selon Karim Bencherifa
Karim Bencherifa.

Le Matin : Quel bilan peut-on faire de la participation des Lions de l'Atlas à la CAN 2021 au terme du premier tour ?
Karim Bencherifa
: Je dirais que c’est un bilan plus ou moins positif, étant donné que l'objectif de se qualifier aux huitièmes de finale, en étant premiers du groupe, est atteint. Le coach a fait tourner l'effectif et a retenu beaucoup d’enseignements par rapport à chaque joueur. On peut être solide défensivement et créer beaucoup d'occasions de but. Pour faire un premier diagnostic, on peut dire qu’il y a des joueurs qui ne sont pas compétitifs et, faute de temps, il n’est plus possible de combler ce manque-là. Il faut donc se concentrer sur l'équipe type constituée de joueurs testés et qui sont déjà dans le rythme de la compétition.

Quels sont, selon vous, les joueurs qui ont été les plus en vue ? Et les moins bons ?
Il y a beaucoup de joueurs qui se sont distingués en phase de groupe. Tout d’abord, la paire Saïss-Aguerd en défense centrale. Deux joueurs qui paraissent complémentaires. Ensuite, les deux gardiens de but, Yassine Bounou et Munir Mhamedi. Je dirais aussi Achraf Hakimi, même si on attend plus de lui en raison de son statut de star. J’ai bien aimé Sofyan Amrabat qui est un joueur clef pour moi et surtout irremplaçable. Enfin, en attaque, Selim Amallah et surtout Sofiane Boufal ont été très bons. Ceux qui ont trouvé des difficultés sont Soufiane Chakla, pas pour la glissade qui est quelque chose de fortuit. Ensuite, Youssef En-Nesyri, qui manque affreusement de compétition, ce qui n’est jamais bon pour un attaquant comme lui. Enfin, Ayoub El Kaabi, qui manque d'efficacité.

Les Lions de l'Atlas terminent premiers du groupe C et restent à Yaoundé pour disputer le huitième de finale. À quel point est-ce important de ne pas se déplacer ?
Très important. Il y a tellement d'avantages à rester à Yaoundé. L'équipe nationale y a pris ses quartiers, les joueurs ont tous leurs repères pour les déplacements entre hôtel, terrain d’entraînement et stade. Si on avait terminé deuxièmes, on aurait été obligés de se déplacer à Limbé, où la sélection tunisienne a eu beaucoup de difficultés. Il faut savoir que la logistique d’une équipe nationale est un véritable défi. Pour déplacer tout le monde, en plus de l’équipement, ça demande au moins une journée, en plus d’une autre journée pour s’acclimater… Autant de temps que l’on peut exploiter à Yaoundé.
 

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